La branche éolienne du groupe allemand a déjà des usines et des bureaux dans le monde entier. Un investissement de 150 millions d’euros sur 2 ans va permettre la construction de deux unités supplémentaires au Danemark. Des moyens gigantesques pour une filière peu rentable…
Les ambitions formidables de Siemens dans les ENR
La branche éolienne du groupe allemand a déjà des usines et des bureaux dans le monde entier. Un investissement de 150 millions d’euros sur 2 ans va permettre la construction de deux unités supplémentaires au Danemark. Des moyens gigantesques pour une filière peu rentable…
Siemens Wind Power va ouvrir deux centres de R&D au Danemark, à Brande et Aalborg. Le dernier investissement d’envergure de la filière éolienne de Siemens date de fin 2010. L’année dernière, la firme a ouvert deux usines d’éoliennes aux Etats-Unis et en Chine. Avec l’ambition affichée de devenir numéro 3 mondial du secteur. Siemens se verrait bien très rapidement sur un podium accompagnant les deux mastodontes Vestas et General Electric.
René Umlauft, responsable de la branche énergies nouvelles, détaille le plan de route.
D’ici deux à trois ans, nous aurons 12 usines réparties dans 7 pays du monde.
Le groupe technologique a des activités sur les 5 continents. Les centres de R&D sont situés à Aachen en Allemagne, au Danemark, sur deux sites en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas, aux Etats-Unis,… D’autres centres de production sont en cours de développement en Angleterre, au Canada, en Russie, en Chine et aux USA.
Grâce à ces nouveaux investissements, Siemens vise un chiffre d’affaires de 40 milliards d’euros en 2014, contre 28 milliards d’euros actuellement. Problème, il faudra rendre la branche rentable. Car pour l’instant, c’est la partie du groupe qui réalise les marges les plus faibles, loin derrière les autres. Mais Siemens fait un pari audacieux sur l’avenir, où sa position dans le peloton de tête devrait lui permettre d’augmenter ses profits d’ici quelques années.