On la croyait vouée aux gémonies. Pourtant l’écotaxe ne semble pas enterrée, à entendre la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal qui a précisé que seul le contrat avec Ecomouv était suspendu. Le principe de cet taxe pourrait même être testé en Alsace et en Lorraine.
Le flou persiste mais l’écotaxe pourrait bientôt faire son grand retour. A moins qu’il ne s’agisse d’un dérapage incontrôlé, la ministre de l’Ecologie en a beaucoup dit, lundi 24 novembre, au sujet de cette taxe tant contestée.
L'écotaxe n'est pas enterrée
Interrogée en marge d’une conférence de presse consacrée à la Conférence environnementale, Ségolène Royal a déclaré que ce qui avait été décidé le mois dernier par le gouvernement c’est « la suspension du contrat avec Ecomouv’ qui n’est pas la suspension de l’écotaxe et certainement pas la suspension non plus du principe pollueur/payeur ».
Des déclarations qui ne vont pas dans le sens de ce que la ministre avait préalablement déclaré le 9 octobre dernier, annonçant la suspension sine die de cette taxe poids lourd. Quant au contrat avec Ecomouv, la société gérant les portiques et la mise en place de cette taxe, il avait été suspendu le 30 octobre dernier.
Une prochaine expérimentation en Alsace et en Lorraine
Beaucoup de confusions, donc, autour de cette question. La ministre de l’Ecologie, pour clarifier la situation, parle donc de la suspension des modalités de l’application de cette taxe, via Ecomouv, et non pas de la taxe en elle-même. Des propos qui vont dans le sens de ceux prononcés par François Hollande, évoquant lundi dernier une expérimentation de cette mesure fiscale en Alsace et en Lorraine… L’affaire n’est donc pas finie.