Le respect des piliers de l’économie verte est devenu une exigence dans le pays du sud-ouest africain, au travers de la présentation d’études d’impact environnemental pour toute mise en place de projet de construction .
L’économie verte est déjà une réalité
Par GVadmin
Modifié le 10 avril 2012 à 13 h 08
Le respect des piliers de l’économie verte, fondement d’un développement durable, est devenu une exigence au travers de la présentation d’études d’impact environnemental pour toute mise en place de projet de construction dans le pays du sud-ouest africain.
L’information a été révélée par le Directeur national d’étude et de planification du ministère angolais de l’Environnement, Carlos Cadete, à Brasilia, où il a participé aux XIèmes Rencontres Vertes des Amériques.
Il a expliqué que l’économie verte était un terme récent, qui signifiait que tous les États - et l’Angola en particulier, en ce qui concerne leurs politiques économiques, doivent respecter trois piliers de développement : le social, l’économique et l’environnemental. Carlos Cadete affirme ainsi :
Aucun plan de développement économique d’un pays ne peut être réalisé sans observer les aspects ou les bonnes pratiques environnementales, parce que sans économie verte, il n’y a pas de développement durable.
Le fonctionnaire du ministère de l’Environnement a révélé que tous projets de développement susceptibles d’avoir un impact environnemental se trouvent déjà dans cette première phase, à l’exception des projets de Défense. La présentation d’une étude environnementale sera donc exigée en vue de l’obtention d’une licence.
Nouvelles cités vertes
Carlos Cadete a cité en exemple la construction de nouvelles villes dans le pays comme projets ayant l’obligation de respecter les trois piliers de l’économie verte, avec, dans tous les cas, des études d’impacts ayant précédé les constructions.
Les Rencontres Vertes des Amériques visent à tracer des politiques qui contribuent au processus de recherche de solutions pour les immenses problèmes socio-environnementaux. C'est à dire préserver l’écosystème tout en éradiquant les causes de la pauvreté.
Divers thèmes d’actualité ont été présentés, nombre d’entre eux apportant de grandes contributions aux actions que l’Angola développe dans le domaine de l’environnement. Notamment l’éducation environnementale, les changements climatiques, le développement durable et la question de l’économie verte.