Son histoire avait suscité l’attention de nombres de médias. Emmanuel Ciboulot, le viticulteur bio de Côte-d’Or, qui avait refusé de traiter ses vignes contre la flavescence dorée, a été relaxé jeudi par la cour d’appel de Dijon.
Une bonne nouvelle pour Emmanuel Giboulot ! Ce viticulteur bio avait été condamné en première instance par le tribunal de Dijon à 1 000 euros d’amende, dont la moitié avec sursis, pour avoir refusé de traiter ses vignes contre la maladie de la flavescence dorée, estimant que les pesticides à utiliser menaçaient l’environnement.
Pas d'utilisation de pesticides contre la flavescence dorée
Exploitant de 10 hectares de vignes en Côte d’Or, Emmanuel Ciboulot n’avait à l’époque pas voulu se soumettre à un arrêté préfectoral publié en juin 2013, imposant aux viticulteurs de la région de traiter à grands coups de pesticides leurs vignes, pour leur éviter d’être touchées par la maladie de la flavescence dorée, après que l’on ait découvert plusieurs foyers dans la région.
Une maladie très contagieuse pour les vignes
C’est la direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (Draaf) qui l’avait alors assigné devant la justice, estimant que l’arrêté préfectoral en question était nécessaire pour empêcher la propagation de cette maladie, transmise par la cicadelle. Une maladie très contagieuse…
La réouverture du débat sur l'utilisation de pesticides
Le viticulteur, heureux de cette décision, s’est notamment félicité d’avoir ouvert le débat sur l’utilisation de pesticides. Face à l’utilisation de ces produits, Emmanuel Giboulot préconisait de son côté l’arrachage des pieds de vignes malades.