Le recyclage médiocre du verre en Nouvelle-Zélande pourrait amener à délocaliser des emplois vers l’étranger, surtout dans l’industrie viticole.
Le recyclage, une menace pour les viticulteurs?
Le recyclage médiocre du verre en Nouvelle-Zélande pourrait amener à délocaliser des emplois vers l’étranger, surtout dans l’industrie viticole.
Un rapport du Conseil pour le Développement durable montre que 70% du verre jeté dans les poubelles municipales ne sont pas retransformés en bouteilles en Nouvelle-Zélande. On en fait essentiellement du matériau de peu de valeur, et le reste part à la décharge ou bien est envoyé à l’étranger pour être recyclé.
Cette situation est la cause d’émissions de gaz à effet de serre, et diminue les chances des viticulteurs de séduire les marchés étrangers, qui sont de plus en plus exigeants sur le respect de l’environnement. Les pays européens font déjà pression pour avoir un vin néo-zélandais mis en bouteille directement en Europe et ainsi réduire l’empreinte carbone liée au transport.
L’une des raisons du faible taux de recyclage est que la Nouvelle-Zélande a fait le choix du mélange papier/verre/plastique dans les poubelles de recyclage, pour économiser mais aussi diminuer les risques pour la santé des collecteurs. La transformation d’Auckland en 'Super Ville durable' dans les prochaines années pourrait être l’occasion d’améliorer les techniques de recyclage et donc de redorer l’image du pays sur le marché du vin.