Le réchauffement climatique pourrait être bénéfique à quelques uns. En effet, la Nouvelle-Zélande pourrait avoir deux fois plus de terres propices à la viticulture pendant les quarante prochaines années.
Le réchauffement climatique, bon pour l’industrie viticole ?
Le réchauffement climatique pourrait être bénéfique à quelques uns. En effet, la Nouvelle-Zélande pourrait avoir deux fois plus de terres propices à la viticulture pendant les quarante prochaines années.
Le vin français en danger ?
L’étude, menée par des chercheurs chiliens et californiens, a révélé que les terres convenant à la viticulture ne seront plus au même endroit qu’aujourd’hui. En effet, les changements climatiques prévus pour ces 4 prochaines décennies modifieront la répartition du raisin. Les régions qui produisent traditionnellement du vin comme la Californie ou la Méditerranée perdront énormément de terres cultivables, mettant en danger les traditions viticoles de pays comme la France et l’Espagne.
La Nouvelle-Zélande verrait son industrie viticole se développer
Cependant, ce sont la Nouvelle-Zélande, l’Amérique du nord-ouest et l’Europe du nord qui verront une augmentation des terres fertiles et propices à la culture du raisin. En Nouvelle-Zélande, il pourrait y avoir 168% de plus de ces terres. Il est prévu que la température augmente d’au moins 1°C d’ici 2050 dans le pays – et de 2°C dans le monde. Afin de continuer la production de vin, l’auteur de la recherche suggère que les viticulteurs devront développer et adopter de nouvelles pratiques de culture du raisin. Ces pratiques pourront empiéter sur des endroits où la biodiversité est très riche et utiliser de l’eau qui restera très limitée. Elles ne seront donc pas respectueuses de l’environnement.
Les scientifiques annoncent que le goût qu’ont nos vins pourrait être également influencé par le réchauffement climatique.
Dr Glen Creasy, président de la société néo-zélandaise de la viticulture et l’œnologie, explique que « l’industrie viticole utilisera sans doute d’autres variétés de raisins, qui poussent mieux dans un climat plus chaud, au lieu de continuer à utiliser les variétés existantes qui nécessitent des mesures onéreuses telles que la brumisation pour rafraichir les vignes. »
Peu de conséquences positives au réchauffement climatique
Seulement, il n’y a pas de quoi se réjouir. Le réchauffement climatique mettra en danger les fruits à noyaux par exemple, qui ont besoin des coups de froid hivernaux afin d’arriver à maturation. Sans compter l’augmentation des inondations et des cyclones, la montée des mers, et les insectes et plantes nuisibles.