Un clip de rap Australien fait sensation dans le monde du réchauffement climatique : neuf scientifiques australiens ont oublié le politiquement correct le temps d’une vidéo qui fait un carton sur YouTube…
Le rap du réchauffement climatique, le clip qui fait fureur
Un clip de rap australien fait sensation dans le monde du réchauffement climatique : neuf scientifiques australiens ont oublié le politiquement correct le temps d’une vidéo qui fait un carton sur YouTube.
Le réchauffement climatique en chantant
Si toutes les interviews sur le réchauffement climatique faisaient passer le message sur un ton aussi direct, la question ne serait pas si facilement ignorée. Neuf scientifiques ont accepté de prendre part à une vidéo dans le ton le plus classique du rap: injures et texte non censuré à la clé. Les paroles résument plusieurs décennies de recherche sur le sujet.
La vidéo a d’abord été présentée sur la chaîne de télévision australienne ABC. En trois jours, le lien sur Youtube a été consulté plus de 100.000 fois et reposté au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, y compris sur Huffington Post, l’un des sites de blogs les plus populaires.
Satire et choc
Le co-créateur du clip, Dan Ilic, est un habitué des vidéos satiriques d’aide aux communautés. Il a lancé son projet en menaçant les scientifiques spécialisés dans le réchauffement climatique de brûler une centaine de pneus s’ils ne participaient pas à sa vidéo. A sa grande suprise, beaucoup ont accepté et l’ont conseillé sur les paroles, en lui faisant un portrait simple et frappant de la situation.
Certains des scientifiques, fans de rap, sont convaincus de l’intérêt. Jason Evans a longtemps essayé de convaincre les sceptiques en leur envoyant des piles de rapports vérifiés et approuvés, mais le rap lui paraît maintenant l’arme à brandir.
C’est un moyen plus marrant, plus léger de faire passer le message !
... même si la prononciation des paroles est parfois un vrai défi en soi !
Dé-rap-age contrôlé
A ceux qui trouvent la vidéo insultante, le Professeur Jones, le scientique le plus âgé à se joindre au groupe, répond que pour lui, le déni obstiné du réchauffement climatique est bien plus choquant, surtout de la part de ceux qui ont des intérêts financiers à ne pas arranger les choses :
C’est encore en mettant un coup de pied dans la fourmillère qu’on étudie le mieux les fourmis !
Le piège pourrait être de n’y voir qu’une blague, et que les gens ne réfléchissent pas plus pour autant.