Depuis 1951, date des premiers relevés, l’Espagne n’a jamais connu de températures aussi élevées au cours du printemps. L’été s’annonce lui aussi exceptionnellement chaud, en particulier dans le sud et l’est du pays.
Le printemps le plus chaud jamais enregistré
Depuis 1951, date des premiers relevés, l'Espagne n'a jamais connu de telles températures au cours du printemps. L'été s'annonce lui aussi exceptionnellement chaud, en particulier dans le sud et l'est du pays.
Faut-il se préparer à un été caniculaire ? Même si l'on sait que les prévisions à long terme sont des exercices périlleux lorsqu'il s'agit de météorologie, les Espagnols ne peuvent s'empêcher d'envisager le pire scénario.
Et pour cause : avec une température moyenne de 15,3°C pour le trimestre mars-mai 2011, la péninsule ibérique a connu son printemps le plus chaud depuis 1951, surpassant les précédents records de 1997 (15,24°C) et de 2006 (15,13°C).
Des chiffres supérieurs de 2,3°C à la normale saisonnière, qui font craindre à Ángel Rivera, porte-parole de l'AEMET (l'agence publique de météorologie), un été torride :
L'été 2011 s'inscrit dans le sillage des étés chauds que nous avons connus dernièrement. Cette tendance concerne aussi le reste du continent européen.
Les données publiées dans le dernier rapport de l’AEMET montrent en tout cas que l'année 2011 pourrait réserver bien des surprises, après un printemps qui s'est révélé exceptionnel à plus d'un titre.
38°C en avril
Car c'est au début du mois d'avril que les maximales les plus élevées ont été relevées, plus particulièrement entre le 8 et le 10, lorsque les températures ont atteint 37,4°C à Murcia et 38,6°C à Elche. Ces records absolus ont propulsé la température moyenne enregistrée pour le mois d'avril 2011 à plus de 5°C au-dessus de la normale saisonnière. Le mois de mai 2011 est pour sa part le troisième le plus chaud depuis 1951, après les mois de mai 1964 et 2006.
Les précipitations se sont toutefois maintenues à un niveau satisfaisant au cours du dernier trimestre, puisqu'il est tombé 195 litres par mètre carré, soit 10% de plus que la valeur normale pour cette époque, fixée à 175 litres par mètre carré.