Le directeur de l'Initiative financière du PNUE, Charles Anderson, a déclaré à l'Assemblée de l'ONU sur l'environnement (UNEA), à Nairobi, que la plupart des politiques d'encouragement en place alimentent la production et la consommation de manière non viable.
Le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) a appelé les gouvernements du monde à prendre des mesures pour encourager les flux de liquidités pour financer l'économie verte. L'Assemblée du PNUE qui a duré cinq jours a réuni il y a une semaine des centaines de ministres de l'Environnement, de décideurs politiques, de scientifiques, de représentants de la société civile et d'hommes d' affaires.
"Nous avons par conséquent besoin de regarder les politiques fiscales qui conduiront les capitaux vers une économie verte car les fonds sont déjà disponibles", a expliqué M. Anderson. Selon lui, l'adoption d'une économie verte sauvera le monde de coûts massifs nécessaires pour nettoyer l'environnement. "Les modèles économiques actuellement en place ont produit une croissance massive mais ont créé une dépendance en termes de pollution de l'air et de l'eau ainsi que de dégradation de la terre", a souligné M. Anderson.
Le co-directeur du PNUE en charge de la conception d'un système financier durable, Nick Robbins, a expliqué que la somme d'argent nécessaire pour financer la transition vers une économie verte se chiffre en mille milliards de dollars. Il a également fait savoir que le PNUE développe actuellement des sciences dont le secteur privé aura besoin pour financer l' économie verte.