Les 49 snacks de la cité des festivals ne serviront plus de plastique dès le 1er juin
Fini les gobelets en plastique, place au carton quant aux couverts ils seront en bois. Avec six mois d’avance sur la loi, la ville de Cannes et ses 49 kiosques dont 39 se situent sur le littoral et deux autres situés sur les îles de Lérins, ont décidé de se totalement bannir le plastique, afin de limiter son abandon sur le sable et donc réduire la pollution du milieu marin à cause de comportements inciviques, verbalisés depuis l’été dernier par la nouvelle brigade des plages. La mesure sera mise en place dès le 1er juin, même si beaucoup de concessionnaires de ces snacks ont déjà dit adieu au plastique dans leur commerce.
Juliette Defrance, en est l’exemple parfait, sur son kiosque 18, boulevard du Midi-Louise-Moreau à la Bocca. Elle souligne que cela fait plusieurs mois que son équipe y travaille. Il s’agit selon elle d’une question d’organisation entre eux pour passer des commandes en gros et réduire les prix. Cette vaisselle-là est plus chère et ils ont déjà dû répercuter cet investissement, à la marge, sur leurs prix.
D’autres ont fait le choix de facturer un supplément pour ces nouveaux emballages afin d’encourager les clients à en utiliser le moins possible.
Plusieurs matériaux possibles
Lundi, les concessionnaires des kiosques, ont signé une charte où la ville impose un cahier des charges strict. Les gérants devront favoriser des contenants à base d’amidon de mais, de bambou ou de pulpe végétale. La collectivité détaille que le mieux est d’utiliser de la vaisselle lavable et réutilisable.
Le maire LR David Lisnarda indiqué à 20 Minutes que la brigade des plages de la police municipale, lancée l’été dernier, sera renforcée afin de lutter contre l’utilisation du plastique mais surtout pour surveiller les consommateurs et les plagistes. On pouvait en compter sept en 2018, ils seront désormais neuf agents attitrés à la surveillance du banc de sable pour faire de la prévention, mais aussi de la répression.
Ils pourront donc verbaliser en cas de « jets de détritus ». En juillet et en août de l’an dernier, 878 PV avaient été établi. Afin de favoriser la mobilité de la brigade, deux gyropodes seront mis à la disposition de ces policiers cette année.