Un programme prévoit la création d’un centre des énergies renouvelables et l’installation de 142 systèmes solaires photovoltaïques pour un total de 534,6 kilowatts.
Le pari du solaire
Lors d’un salon consacré aux «Technologies Environnementales», Sandra Cristóvão, directrice nationale de l’Energie et de l’Eau, a fait part des projets du ministère en termes d’énergie solaire. Un programme prévoit la création d’un centre des énergies renouvelables et l’installation de 142 systèmes solaires photovoltaïques pour un total de 534,6 kilowatts.
36 écoles, 29 centres médicaux, 9 postes de polices, 10 kiosques communautaires et 48 résidences administratives devraient être équipés. En raison du coût élevé des installations, la priorité est accordée aux localités qui ne bénéficient pas encore de l’accès à l’énergie électrique.
Avec cet investissement, le Ministère de l’Energie souhaite contribuer à l’amélioration des conditions d’éducation et de santé des populations, 2012 étant l’année internationale de l’énergie renouvelable pour tous.
Le salon des “Technologies Environnementales” a réuni des dizaines de professeurs d’Université, étudiants et entrepreneurs qui ont débattu sur des questions relatives aux énergies renouvelables, aux nouvelles technologies de prévention des incendies, au recyclage des fluides du secteur de la réfrigération et climatisation, et à la réglementation des substances affectant la couche d’ozone.
Le pari de l'énergie solaire
Pour Antonio Matias, directeur national des Technologies Environnementales, le plan stratégique (2012-2017) fait clairement le pari de l’énergie solaire:
L’application des nouvelles technologies va permettre de réduire les dommages causés à l’environnement, ce sont des technologies propres.
Il souligne également que le dioxyde de carbone est la principale cause du réchauffement global, qui est aujourd’hui le grand problème mondial. Le pays se doit d’assurer un futur meilleur pour tous. Dans ce sens, il a révélé que des actions éducatives visant à diffuser l’apprentissage de ces nouvelles technologies seraient mises en place. Le vice-ministre de l'Environnement l'affirme, l'éducation est la priorité:
D’un côté il est nécessaire d’éduquer les gens à cultiver des valeurs, des comportements, des habitudes et des compétences tournés vers la protection et la prévention de l’environnement. Mais de l’autre côté, il est important d’éduquer les différents secteurs de l’économie, surtout le secteur productif qui exploite et transforme les ressources.
Le vice-ministre conclut que le gouvernement angolais souhaite proposer une nouvelle vision de développement durable pour le pays. Il souhaite également un nouveau positionnement international sur l’utilisation des technologies environnementales.