Selon des recherches effectuées par le scientifique, Kalaus Amann, le maïs génétiquement modifié occupe désormais 72% des surfaces plantées de maïs en Afrique du Sud.
Le maïs génétiquement modifié devient la norme
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Selon des recherches effectuées par le scientifique Kalaus Amann, le maïs génétiquement modifié occupe désormais 72% des surfaces plantées de maïs en Afrique du Sud.
Les plantations de maïs génétiquement modifié en Afrique du Sud ne sont pas nouvelles. On modifie génétiquement une semence de maïs afin, par exemple, de la rendre plus résistante aux insectes nuisibles ou à la sécheresse. Parfois aussi pour multiplier le nombre de grains sur un épi. Kalaus Ammann, un scientifique biotechnique indépendant a rendu publiques ses conclusions à ce sujet le 9 mars. Il a annoncé:
En 2011, la surface couverte par le maïs modifié en Afrique du Sud a augmenté pour la 14ème année consécutive. Elle atteint désormais 2,3 millions d’hectares.
Les champs de maïs modifié ont augmenté de 100 000 hectares pour la seconde année consécutive. Désormais, ils atteignent 72% du total du maïs commercialement exploité en Afrique du Sud. Le maïs OGM n’est pas le seul à être concerné par cette multiplication des surfaces. Les plantations de soja OGM ont aussi augmenté. Une augmentation de 20%, passant de 390 000 ha en 2010 à environ 450 000 ha pour répondre à une demande accrue.
Amann déclare qu’une étude du Maize Trust montre qu’environ 12 millions d’hectares de mais “biotech”, jaune mais aussi blanc, ont été planté en Afrique du Sud entre 2001 et 2010. Cela représente une récolte de 40 millions de tonnes de grains. 40 millions de tonnes consommées, d’une manière ou d’une autre, en un an, par 40 millions de Sud Africains, 800 millions de poulets, 1,4 millions de bovins, et 3 millions de cochons.
Amann prévoit aussi de beaux jours pour les récoltes génétiquement modifiées. Entre 2012 et 2015, les plantations vont se multiplier dans le monde.
Environ 10 pays pourraient adopter les semences modifiées pour la première fois. 3 en Asie et 7 en Afrique sub-saharienne.
On ignore si les aliments génétiquement modifiés vont avoir des répercussions sur la santé des hommes à long terme.