Le sommet du G7 qui se tiendra en juin 2020 aura lieu dans l'un des clubs de golf de Donald Trump en Floride, a déclaré le 18 octobre le chef de cabinet de Donald Trump, Mick Mulvaney.
« Le changement climatique ne sera pas à l'ordre du jour », a déclaré aux journalistes Mick Mulvaney, directeur de cabinet à la Maison Blanche.
Cette annonce fracassante de Trump constitue la cerise sur le gâteau dans sa démarche contre presque toutes les formes de réglementation environnementale. Son gouvernement s'est retiré de l'accord sur le climat de Paris, fixant des règles limitant les fuites de méthane, gaz à effet de serre, et affaiblissant la protection de la faune.
Les États-Unis et la Chine sont à l'origine de près de la moitié des émissions de carbone de la planète, ce qui en fait les pays clés nécessaires pour soutenir les efforts urgents visant à lutter contre le changement climatique.
Mais le parti républicain de Trump est l'une des rares forces politiques au monde dont les dirigeants nient les changements climatiques d'origine humaine. La décision du président de retirer les États-Unis de l'accord de 2015 sur le climat de Paris a été largement condamnée.
Vingt-quatre États américains ont intenté une action en justice contre l'administration Trump en septembre pour avoir restreint leur pouvoir de limiter les émissions automobiles.
Cette décision intervient quelques jours après que la Maison-Blanche ait publié une nouvelle règle annulant l'obligation d'utiliser toutes les nouvelles ampoules pour être écoénergétiques d'ici 2020, ce qui a provoqué un tollé parmi les activistes.