Le rapport 2012 de l’Organisation Mondiale du Tourisme (UNWTO), dévoilé durant la conférence Rio+20, désigne le tourisme comme une des principales voies de création d’emplois et de développement durable des économies des petits pays insulaires. Le Cap Vert est cité en exemple.
Le Cap Vert montre un “excellent exemple d’exploitation du potentiel touristique”
Le rapport 2012 de l’Organisation Mondiale du Tourisme (UNWTO), dévoilé durant la conférence Rio+20, désigne le tourisme comme une des principales voies de création d’emplois et de développement durable des économies des petits pays insulaires. Le Cap Vert est cité en exemple.
Classé parmi les Pays à Revenu Moyen
Le secrétaire général de l’UNWTO, Taleb Rifai, a cité en exemple le Cap Vert, ainsi que les Maldives, comme pays dont l’industrie touristique est un facteur important de croissance et de développement. C’est grâce au tourisme que le Cap Vert doit son classement parmi les Pays à Revenu Moyen.
Dans certains pays les gains issus du tourisme représentent plus de 40% du PIB. Dans le cas du Cap Vert, c’est plus des deux tiers.
Objectif 500 000 touristes en 2012
Le pays a réussi à garder un cap de forte croissance du secteur, avec plus de 400 000 touristes en 2011 contre 300 000 en 2010. L’objectif est d’arriver à 500 000 en 2012.
Malgré les progrès, le rapport souligne la vulnérabilité de ces petits États insulaires et la nécessité de continuer à bénéficier du soutien de la communauté internationale.
« Il faut prendre en compte certaines questions et défis clés pour ces pays, comme les lignes aériennes, les changements climatiques et les infrastructures déficitaires dans de nombreux pays, pour pouvoir contribuer effectivement à leur développement durable ».
Difficulté d'accès aux transports publics
Les touristes qui s’expriment sur leur voyage au Cap Vert critiquent la difficulté d’accès aux transports publics, plus de 50% des visiteurs classant cet item comme mauvais ou très mauvais.
Même chose concernant les aéroports, au nombre de quatre sur l’île. Plus de 43% des touristes interrogés les jugent comme mauvais ou très mauvais.