Green&vert était présent à la remise du prix COAL Art et Environnement qui s’est tenue à Paris le 2 avril 2013. Et c’est l’artiste Laurent Tixador qui a été récompensé pour son projet Architecture Transitoire.
Laurent Tixador, lauréat du prix COAL Art et Environnement 2013
Green&vert était présent à la remise du prix COAL Art et Environnement qui s'est tenue à Paris le 2 avril 2013. Et c'est l'artiste Laurent Tixador qui a été récompensé pour son projet Architecture Transitoire.
L'Adaptation, thème de l'édition 2013
Depuis 2010, le Prix COAL Art et Environnement, d’une dotation de 10 000 euros, récompense chaque année le projet d’un artiste touchant à l’écologie. L’objectif est d’inciter les artistes contemporains à s’emparer des grands enjeux sociétaux et environnementaux et de participer à l’émergence d’une nouvelle culture de l’écologie. L'édition 2013 avait pour thème l'Adaptation et a engagé la participation de plus de 200 artistes provenant de plus de 30 pays.
Lors de la soirée de la remise du prix, les dix finalistes nommés ont présenté leur projet et un jury de personnalités de l’art contemporain, du développement durable et de l’environnement a désigné l'heureux gagnant : Laurent Tixador.
S'adapter aux exigences de l'environnement
Artiste aux actions extrêmes, Laurent Tixador se donne souvent pour but de réaliser l'impossible. Durant ses périples, il met à l'épreuve ses capacités physiques autant que la définition de " l'être artiste". "C'est l'environnement naturel ou non qui définit le style et oblige le corps et l'esprit à s'adapter à ses exigences", explique l'artiste.
Concevoir son habitat dans un milieu donné en ne partant de rien, en ne comptant que sur sa force physique et son ingéniosité, est le point de départ du travail que Laurent Tixador ne cesse de relever avec ses Architectures Transitoires. Qu’elles soient établies dans une pâture, une caserne désaffectée, un chaos granitique ou encore un bosquet, elles sont chaque fois l’occasion d’expérimenter des situations pré-technologiques, d’engager un mode de décélération et de mettre en perspective la condition de l’homme du 21e siècle.
Pour l'artiste, une Architecture transitoire se définit comme "un logement fixe, destiné à être habité durant une période restreinte puis abandonné. Sa particulraité est d'être construit avec les ressources et matériaux disponibles sur le site". Ainsi chaque création est unique et permet de construire à chaque fois un logement parfaitement adapté à son milieu d'accueil. Cet habitat peut ensuite évoluer grâce à la découverte des ressources supplémentaires qui n'étaient pas forcément visibles au premier abord. "Il s'agit finalement d'observer en bâtissant", conclut Laurent.
Grâce au Prix COAL, il va pouvoir poursuivre ces explorations, où l’expérience et la faculté de saisir toutes les opportunités s’avèrent être les seuls bagages nécessaires. Ce processus apparait comme la métaphore d’une des constantes de l’humanité à l’échelle de la planète : les humains forgent l’environnement selon leurs besoins plus qu’ils ne s’y adaptent.