Au Royaume-Uni, quand on parle aux jeunes de « blackberry » (mûre), 82 % d’entre eux pensent immédiatement au téléphone plutôt qu’au fruit. C’est un peu comme si « orange » n’était plus qu’un opérateur téléphonique dans la tête des jeunes français au lieu d’un fruit.
L’agriculture n’intéresse pas les jeunes britanniques
Au Royaume-Uni, quand on parle aux jeunes de « blackberry » (mûre), 82 % d’entre eux pensent immédiatement au téléphone plutôt qu’au fruit. C’est un peu comme si « orange » n’était plus qu’un opérateur téléphonique dans la tête des jeunes français au lieu d’un fruit.
Chiffres alarmants
C’est ce qu’a révélé une enquête du ministère britannique de l’Environnement menée auprès des 16-24 ans. L’étude indique également que plus de la moitié des adultes (55 %) ne s’est pas rendue dans une ferme au cours des 10 dernières années. Et seuls 11 % des 2 114 adultes interrogés s’intéressent à une carrière dans l’agriculture, contre 51 % en faveur de métiers comme médecin, avocat ou professeur.
Le ministre britannique de l’Agriculture David Heath regrette le "niveau élevé de désintérêt envers la campagne, ce qui empêche les jeunes gens talentueux de saisir les opportunités qui s’offrent à eux. J’aimerais que davantage de jeunes pensent à l’agriculture comme étant une industrie ultramoderne en pleine expansion qui apprécie les excellentes idées que les jeunes peuvent apporter."
Étude pour l’avenir
En effet, l’étude a été réalisée par le groupe Future for Farming (Avenir de l’agriculture) qui réfléchit aux obstacles empêchant les jeunes d’accéder aux métiers de l’agriculture, comme le manque de formation et le manque d’accès à des capitaux.
Le groupe a donc lancé cette étude pour savoir comment attirer les jeunes diplômés dans ce secteur d’activité et ainsi faire des recommandations pour le rendre plus accessible aux jeunes.