Une manifestation eau lieu ce mercredi, avec des pros qui s’opposaient à des anti-fourrures
La mairie de New York veut faire totalement arrêter la vente de fourrure dans la ville, évidemment l’industrie n’est pas d’accord. Si les défenseurs des animaux encouragent et acclament ce projet de loi municipal, des minorités et une partie du secteur de l’habillement restent liées au port de la fourrure.
Le texte rendrait prohibé la vente de manteaux ou accessoires de fourrure neufs à New York. L’utilisation de fourrure en friperie ou dépôt-vente serait toujours autorisée. Le projet, prévoit des amendes de 500 dollars pour une première contravention et 1.500 dollars en cas de récidive.
Un texte qui fait débat
Corey Johnson, qui a présenté le texte indique que c’est un débat sur comment nous traitons les animaux et comment arriver à une société plus humaine, il estime qu’il est inutile de tuer des animaux juste pour pouvoir s’en vêtir.
Une manifestation ce mercredi a opposé des partisans et des opposants à la mesure. S’ensuivit un débat sur le texte dans l’après-midi et un vote à une date non précisée. La police s’est interposée entre les manifestants des deux bords qui scandaient des pancartes et des slogans en totale opposition.
La vente de fourrure n’a plus la cote
Parmi ceux qui veulent préserver la fourrure on retrouve des employés de ce secteur. Ils ont peur pour leurs emplois. En effet, la fermeture de quelque 150 petites entreprises représentant plus de 7.000 emplois est donc une possibilité. On trouve aussi des juifs hassidiques, qui se vêtissent de bonnets en fourrure pour les fêtes et des pasteurs noirs.
Des lois interdisant la vente de fourrure ont déjà été votées à San Francisco et à Los Angeles. La Fashion Week de Londres a affirmé en septembre que la fourrure ne ferait plus partie de ses défilés. Et les grands noms de la mode, comme Gucci, Versace ou Burberry, sont de plus en plus nombreux à abandonner la vraie fourrure.