Après le scandale de la mélamine en 2008, plusieurs bébés auraient, de nouveau, été intoxiqués. Les résultats de l’enquête faite sont étonnants : il s’agissait d’une tentative orchestrée par un concurrent …
la sécurité sanitaire du lait pour nourissons au centre d’un scandale de diffamation
Après le scandale de la mélamine en 2008, le lait pour nourrissons s’est, en juillet dernier, à nouveau retrouvé au centre des attentions. Plusieurs bébés auraient été victime de précocité après avoir bu du lait de la marque Synutra. Les résultats de l’enquête révélés la semaine dernière sont étonnants : il s’agissait d’une tentative organisée par un concurrent afin de discréditer la marque. Une pratique qui ne serait pas isolée et qui inquiète le pays.
En 2008, 6 enfants sont décédés et des centaines de milliers ont été hospitalisés à cause de l’ajout d’un produit chimique dans le lait de la marque Sanyuan. Il s’agissait de mélamine ajoutée afin d’empêcher de détecter que le lait était coupé à l’eau. Alors que les esprits sont toujours marqués par cet événement, la rumeur selon laquelle des nourrissons étaient, à nouveau, victimes d’un lait contaminé s’est répandue facilement.
Les déclarations officielles sur la qualité du lait n’ont pas été prises au sérieux et une nouvelle vague de soupçons a atteint les parents chinois. Le résultat de l’enquête va les étonner. Selon la police, la société Mengniu est à l’origine de cette histoire de calomnie qui n’a aucun fondement. Avec l’aide d’une entreprise de relations publiques et de référencement internet, un manager de Mengniu a disséminé cette rumeur afin de discréditer son concurrent.
Si le comportement est considéré comme celui d’un individu et que Mengniu s’en tire à bon compte, c’est cependant un casse-tête pour les autorités sanitaires chinoises. D’autant plus qu’il ne s’agirait pas d’un cas isolé. Car après la révélation de cet épisode, les langues se délient :
la pratique serait courante dans l’agroalimentaire chinois
Alors lors du prochain scandale touchant à la sécurité et l’hygiène alimentaire, qui faudra-t-il croire ?