Même si quelques doutes étaient possibles après l’accident de Fukushima, l’option nucléaire n’a jamais cessé de rester présente dans la stratégie énergétique nationale. La preuve la plus forte est la préparation d’une IPO (entrée en bourse) colossale dans l’industrie de l’atome.
La preuve du retour en force du nucléaire
Même si quelques doutes étaient possibles après l’accident de Fukushima, l’option nucléaire n’a jamais cessé de rester présente dans la stratégie énergétique nationale. La preuve la plus forte est la préparation d’une IPO (entrée en bourse) colossale dans l’industrie de l’atome.
Une vitesse dangereuse
L’investissement chinois dans le nucléaire civil n’a jamais été aussi important. Que ce soit en matière de recherche ou de construction de centrales, la Chine accorde des budgets colossaux à l’atome.
Pourtant, suite à l’accident de Fukushima en mars 2011, les antinucléaires avaient espéré que la construction laisserait place à de la réflexion et de la concertation. Une critique unanime du rythme effréné de développement du nucléaire a même vu le jour en juillet 2011, suite à l’accident de TGV de Wenzhou. Preuve que la vitesse de développement des technologies modernes était dangereuse.
La sécurité sacrifiée?
Si le gouvernement a temporairement stoppé les chantiers en cours, la Chine ne reviendra pas sur sa stratégie nucléaire. Les résultats positifs de l’audit sur la sécurité avaient arrêté les médisances. Mais l’administration a par la suite adopté un nouveau cadre de sécurité nucléaire. Et la semaine du 4 juin 2012, le ministère de l’Environnement a autorisé l'entrée en bourse de la Compagnie Nucléaire Nationale Chinoise (CNNC). La compagnie pourrait financer plus de 173 milliards de yuans (21,7 milliards d’euros) de projets dans les années à venir.
Le seul espoir qu’il reste, c’est que la sécurité ne soit pas sacrifiée pour la vitesse de réalisation de ces projets. En bref, que l’industrie nucléaire ne s’inspire pas de celle du réseau ferré à grande vitesse.