Les premières turbines marémotrices vont bientôt pouvoir être installées sur la côte Kapiti en Nouvelle-Zélande après l’approbation du projet par la Cour environnementale. Plusieurs conditions devront cependant être respectées.
La première centrale marémotrice approuvée
Les premières turbines marémotrices vont bientôt pouvoir être installées sur la côte Kapiti en Nouvelle-Zélande après l’approbation du projet par la Cour environnementale. Plusieurs conditions devront cependant être respectées.
La contrainte principale pour le projet de 500 millions de dollars mené par Crest Energy est de ne commencer qu’avec trois turbines sur une période d’évaluation de deux ans. Crest Energy vise l'installation de 200 turbines pour alimenter les foyers sur les 400 km de côte entre Auckland et l’extrême nord du pays.
En 2008, la Cour avait refusé le projet de l'installation de 100 turbines, son souci étant de protéger les bancs de poissons et une espèce rare de dauphin évoluant le long des côtes. Le nouveau plan de Crest Energy permet désormais une gestion flexible qui garantirait des impacts minimes sur l’environnement, ne dérangeant ni le mode de vie des dauphins, ni celui des poissons.
Si le projet ne dément pas cet objectif, Crest Energy pourra installer 17 turbines supplémentaires, sous observation pendant encore un an, avant de pouvoir passer progressivement à 200 turbines.
La communauté locale et le département de protection de l’environnement demandaient trois ans d’observation, mais le juge a estimé que les efforts de Crest Energy étaient suffisants et que le projet d’énergie marémotrice présentait une participation suffisante aux besoins en énergie et à l’économie du pays pour être testé.
Il ne reste plus que l’accord final du Ministère de l’Environnement pour que le projet soit lancé.