La pêche industrielle en Nouvelle-Zélande met en péril l’équilibre de l’écosystème sensible de l’Antarctique et la survie des baleines et des orques.
La pêche diminue le nombre de baleines en Antarctique
La pêche industrielle en Nouvelle-Zélande met en péril l’équilibre de l’écosystème sensible de l’Antarctique et la survie des baleines et des orques.
Un chercheur Californien, David Ainley, explique que la pêche néo-zélandaise a fini par dérégler l’Antarctique, seul « laboratoire d’étude du réchauffement climatique ». Il en résulte une explosion de la population de pingouins et une disparition des baleines.
La Nouvelle-Zélande est leader de la pêche à la légine dans la Mer de Ross, sur la côte Antarctique, avec 3 000 tonnes et 18 millions de dollars par an. Pendant 40 ans, les scientifiques pouvaient marquer 200 à 500 légines par an, maintenant ils sont heureux d’en attraper un ou deux. Ce poisson est le principal prédateur des pingouins et une des proies des orques de la Mer de Ross, ce qui explique le brutal déséquilibre.
Cela rend presque impossible de différencier les effets du réchauffement et ceux de la pêche :
La pêche a détruit la science
La Mer de Ross est une zone de référence pour l’étude du réchauffement climatique et les chercheurs aimeraient l’interdire à la pêche. La pêche de la légine est une industrie de luxe pour un marché très restreint. C’est donc une activité mineure pour cette zone, comparée aux études environnementales.
Le Conseil de l’industrie de la mer soutient que la zone a été gérée de manière conservative et que la présence des bateaux de pêche est bien minime comparé à ceux du tourisme, de la recherche et des garde-côtes. Pour le PDG, Peter Bodeker, la Nouvelle-Zélande ne devrait pas être tenue pour seule responsable de la situation, vue la flotte internationale qui l’entoure.