La mer du Cap-Vert, une des plus saines d’Afrique

La mer du Cap-Vert est la troisième mer la plus saine d’Afrique, derrière la mer des Seychelles et celle de Namibie. C’est le résultat d’une étude publiée dans l’édition du mois d’août de la revue scientifique Nature.

L’étude intitulée Indice de Santé des Océans considère que, en règle générale, l’environnement marin de l’archipel cap-verdien présente un indice de conservation "relativement satisfaisant". Elle souligne cependant également la pression causée par l’augmentation régulière du tourisme sur les zones côtières des iles les plus fréquentées.

Le nouvel indice, lancé conjointement par le Conservatoire International, le National Geographic Society et le New England Aquarium, est une mesure quantitative de la santé des océans en termes de bienfaits qu’ils rapportent. Il  considère en outre l’être humain comme faisant partie de cet écosystème.

L’indice est organisé autour de 10 facteurs définis pour mesurer l’usage que les gens font des ressources et des services offerts par l’océan et les environnements côtiers, notamment la fourniture d’aliments, les opportunités de pêches artisanale, les produits naturels, le stockage de carbone, la protection côtière, la subsistance et l’économie, le tourisme et les loisirs, l’identité locale, la propreté des eaux et la biodiversité.

Les premières conclusions d’OHI, publiées dans Nature, ont révélé une note globale de 60 sur 100 pour le Cap-Vert.

Plus la note est basse, plus la situation est critique, montrant que les hommes ne savent pas tirer profit des opportunités fournies par les océans, ou n’utilisent pas ces profits de façon durable.

Au niveau mondial, le Cap Vert occupe la 64º place. Les pays ayant obtenus les meilleures notes sont soit des nations densément peuplées et fortement développées, comme l’Allemagne (quatrième avec 73 points), soit des petites nations isolées comme l’île de Jarvis, dans le Pacifique (première avec 86 points).