L’organisation environnementale pour la jeunesse, Génération Zéro, tire la sonnette d’alarme alors que le Dioxyde de Carbone contenu dans l’atmosphère a atteint le jalon symbolique de 400 ppm (partie par million).
La génération Zéro Carbone
L’organisation environnementale pour la jeunesse, Génération Zéro, tire la sonnette d’alarme alors que le Dioxyde de Carbone contenu dans l’atmosphère a atteint le jalon symbolique de 400 ppm (partie par million). Ces jeunes militants luttent contre le réchauffement climatique et affirment qu’il est plus que temps pour la Nouvelle-Zélande de relever le challenge et de construire un futur où le Dioxyde de Carbone n’est plus contenu dans l’atmosphère.
Un rapport affolant
Vendredi 10 mai a Hawai, l’observatoire de Mauna Loa a rapporté les mesures du taux de dioxyde de carbone contenu dans l’atmosphère. Résultat : il a dépassé les 400 ppm, ce qui n’était jamais arrivé sur terre depuis 3 à 5 millions d’années !
L’augmentation constante des gaz à effet de serre réchauffe la planète et prépare la montée sévère des températures qui aura lieu ces prochaines années. La banque mondiale avertit que cela va déclencher une « cascade de modifications climatiques » si la communauté globale n’intervient pas.
Les jeunes appellent à des mesures immédiates
Le porte-parole de Génération Zéro, Louis Chambers, affirme :
« Il est temps que la Nouvelle-Zélande se décide à construire un futur dont nous pouvons être fiers. Dans 40 ans, nos enfants se ficheront de savoir comment le gouvernement a géré l’économie, ou de connaître les potins sur les politiciens – Ils nous demanderont seulement ce que nous avons fait pour rééquilibrer le climat et accélérer le passage à une énergie propre et durable. »
Il ajoute :
« Cette année, les perturbations climatiques ont été incroyablement violentes, entre les sécheresses, les changements qui s’accélèrent aux pôles et une météo extrême partout dans le monde. Mais il n’est pas trop tard. On peut encore changer les choses. Surmonter notre dépendance aux énergies fossiles est possible à 100% »
Chaque année, les conséquences des inactions s’accumulent
Dans un rapport de 2007, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) annonçait qu’agir afin de stabiliser les gaz à effet de serre à 450 ppm de CO2 devrait seulement donner 50% de chances de limiter le réchauffement climatique à 2 degrés par an. Cela maintiendrait également le taux de croissance moyen annuel des PIB à moins de 0.12%
Cependant, l’Agence Internationale de l’Energie a estimé que repousser les actions pour protéger la planète ajoute chaque année 500 milliards de dollars au coût final provoqué par le manque de réponses au changement climatique
Mr Chambers affirme : « Repousser les décisions nous fait faire de fausses économies. En effet, cela augmente l’addition et accroît les risques que les jeunes vont devoir prendre. Le plus tôt nous agirons, le plus de chances nous aurons de préserver un climat sain, et le moins cher sera la transition.
Des pays comme le Danemark sont déjà leaders dans ce domaine, puisqu’ils ont le projet de ne plus dépendre des énergies fossiles d’ici 2050. En attendant que notre gouvernement se réveille, c’est à nous les néo-zélandais de nous battre pour protéger notre planète »