Confronté au risque de voir manquer d’eau douce plusieurs de ses grandes villes, le gouvernement étudie toutes les possibilités pour y parer.
Investissements massifs dans le dessalement de l’eau de mer
Confronté au risque de voir manquer d’eau douce plusieurs de ses grandes villes, le gouvernement étudie toutes les possibilités pour y parer. Notamment celle de la désalinisation de l’eau de mer, qui va connaître une croissance phénoménale d’ici 2015, comme l’a annoncé le conseil des affaires de l’état mi-février.
Le 13 février 2012, l’organe central du gouvernement publiait un document «propositions pour accélérer le développement de la désalinisation de l’eau de mer». Il expose les objectifs chinois d’ici 2015. Et c'est très ambitieux.
La Chine devrait disposer d’une capacité de dessalement comprise entre 2,2 et 2,6 millions de mètres cube par jour d’ici la dernière année du douzième plan. Une augmentation fulgurante puisque la capacité installée est actuellement de 640 000 mètres cube / jour. Le développement de la technologie sera orienté d’une part vers les îles dont la moitié des nouvelles ressources en eau douce seront dérivées de la désalinisation, d’autre part vers les grandes métropoles menacées par la soif. On pense notamment à Pékin, à laquelle ne suffisent pas les apports du pharaonique projet d’adduction des eaux du sud. Mais la capitale n’est pas la seule mégalopole à manquer d’eau, puisque ce sont 20 grandes villes côtières qui disposeront de leur usine de désalinisation d’ici 2015.
Bonne nouvelle pour les spécialistes internationaux du secteur? Pas sûr. En plus de ces annonces d’investissements importants, le gouvernement n’a pas oublié de préciser qu’il fera principalement appel à la technologie nationale. Selon les plans du conseil, 70% de la technologie sera indigène dans les unités de dessalement installées pendant les 4 années qui viennent. Une part qui devra augmenter par la suite.
Pour en savoir plus, stock.hexun.com