La campagne de l'Ifremer a évalué les stocks pendant l’été...
Les ressources de la mer diminuaient en raison de la pêche ou de la pollution. Mais n’est pas le cas pour toutes les espèces à en croire l’Ifremer. Selon l’institut, le nombre de coquilles Saint-Jacques a pulvérisé tous les records cette année en baie de Seine et en baie de Saint-Brieuc (Bretagne), les deux gisements principaux.
Dans la baie de Seine, une zone qui s’étend de Barfleur dans la Manche au Cap d’Antifer en Seine-Maritime, la biomasse totale exploitable de coquilles a été estimée à 63.600 tonnes. Un niveau jamais atteint, selon l’Ifremer qui a mené une campagne d’évaluation du 2 au 18 juillet dans la zone. Un record multiplié par deux par rapport au précédent record qui datait de 2012 et bien supérieur au niveau de 2017 où 48.600 tonnes avaient été relevées.
Des coquilles bien traitées
Même constat dans la baie de Saint-Brieuc où le stock de coquilles Saint-Jacques a vu passer sa barre au dessus de 48.400 tonnes cette année, un niveau jamais atteint depuis 1973 selon l’Ifremer. L'Ifremer, souligne que ces nouveaux records valident la tendance plutôt favorable observée depuis le début des années 2000, en lien avec la gestion vertueuse mise en place par les pêcheries françaises. Et c'est une bonne nouvelle.