Un jeune designer indien s’est tourné très tôt vers la création éthique. Sa spécialité est la création à partir d’objets usés. En mettant ses connaissances et sa créativité au service des autres, il contribue à une vague d’intérêt pour la mode éthique.
la mode éthique, une nouvelle tendance
Un jeune designer indien s’est tourné très tôt vers la création éthique. Sa spécialité est la création à partir d’objets usés. En mettant ses connaissances et sa créativité au service des autres, il contribue à une vague d’intérêt pour la mode éthique.
Omi Gurung est un jeune designer qui a son propre label, OMI. Depuis mai 2010, il a lancé un groupe de sensibilisation sur le recyclage. Grâce à lui, les personnes intéressées peuvent apprendre à fabriquer des vêtements, des accessoires et des objets divers à partir de vieilleries devenues inutiles.
J’ai pensé que ma créativité pouvait être mise au service des autres. Cette nouvelle entreprise est une manière ludique de me mettre au service de la société.
Outre les réunions hebdomadaires où il propose ses idées à partir des objets apportés par les participants, il donne des exemples gratuits sur sa page facebook .
En général, les groupes de travail se font le week-end. Le samedi, Omi explique aux participants des petits 'trucs' pour réduire leur empreinte carbone. Il leur demande d’apporter des objets de rebut le lendemain et étudie avec eux ce qui peut en être fait.
C’est dur de faire sortir les gens des sentiers battus. On peut tout faire ! Des abats-jour à partir de vieilles corbeilles poubelle, ou des objets décoratifs à partir d’ampoules électriques.
Son plus grand succès serait les boucles d’oreilles faites de boutons et de capsules de bouteilles.
Les personnes qui prennent part à ses ateliers du week-end se répartissent suivant 3 catégories : professionnels, femmes au foyer et étudiants.
Les pro viennent pour se changer les idées, ça les détend. Les femmes au foyer, dans un esprit entrepreneurial afin de vendre les objets issus de leur création. Les étudiants, ils sont là évidemment pour apprendre à faire des économies…
Omi a déjà mis en place des partenariats avec des ONG qui vendent les produits qu’il imagine. Naturellement avec un tel personnage, les profits sont répartis à 50-50 entre ONG et créateur. Respect !