Le gouvernement fait un nouveau pas pour accélérer la transition énergétique dans le secteur immobilier. Dans un décret publié mardi 16 juillet 2024, ce dernier vient de rehausser le taux de prise en charge des travaux de rénovation énergétique par les aides publiques.
De plus grandes prises en charge
Bonne nouvelle pour les ménages souhaitant rénover leur logement : le gouvernement a publié un décret au Journal Officiel le 16 juillet 2024 qui augmente les plafonds de prise en charge des travaux de rénovation énergétique. Celui-ci réhausse ainsi les règles d'écrêtement des aides publiques et entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2025.
Les nouveaux taux de prise en charge sont :
- Ménages très modestes : 100 % (inchangé)
- Ménages modestes : 90 %, contre 80 % auparavant
- Ménages intermédiaires : 80 %, contre 60 % auparavant
- Ménages supérieurs : 50 %, contre 40 % auparavant
Ces ajustements permettront de mieux couvrir les coûts des travaux de rénovation énergétique, réduisant ainsi le reste à charge pour les bénéficiaires.
Un cumul acté des aides pour la rénovation énergétique d'un logement
Le décret encourage également les collectivités locales à offrir des aides complémentaires aux ménages souhaitant s'engager dans des travaux de rénovation énergétique pour leur logement. Les règles d'écrêtement, qui limitaient auparavant le cumul des aides locales avec MaPrimeRénov', ont été assouplies. Désormais, ces subventions locales pourront être pleinement cumulées avec MaPrimeRénov', mais aussi les prêts à taux zéro (PTZ) ainsi que les aides de l’Agence nationale de l’habitat (Anah). Cette flexibilité accrue facilite l'accès à un financement complet, rendant les projets de rénovation plus abordables pour un plus grand nombre de ménages.
Ces nouvelles mesures visent à relancer la transition énergétique en France en rendant les rénovations énergétiques plus abordables et en encourageant les ménages à entreprendre des travaux pour améliorer la performance énergétique de leurs logements. En facilitant l'accès aux aides et en augmentant les plafonds de prise en charge, le gouvernement espère réduire le nombre de passoires thermiques et améliorer le confort énergétique des foyers français.