Glaciers : une fonte record dans les Alpes et les Pyrénées

Les glaciers, ces géants de glace qui dominent les Alpes et les Pyrénées, subissent une fonte à un rythme alarmant. En seulement 25 ans, ces paysages emblématiques ont perdu près de 40% de leur volume, une conséquence directe du réchauffement climatique qui accélère leur disparition et souligne l’urgence de les protéger.

Par Stéphanie Haerts Publié le 21 février 2025 à 12 h 54
Glaciers : une fonte record dans les Alpes et les Pyrénées

Une crise glaciaire sans précédent

Depuis l'an 2000, les glaciers du monde entier ont vu leur volume diminuer de 5%, soit une perte annuelle de 273 milliards de tonnes de glace. Cette réduction drastique équivaut à environ trois piscines olympiques de glace fondue chaque seconde. Cette fonte massive perturbe non seulement les écosystèmes locaux mais pose également de graves menaces aux ressources en eau douce, essentielles pour des millions de personnes.

Les conclusions d'une étude du consortium Glambie, qui inclut des équipes de recherche de renom telles que le CNRS et l'INRAE, sont particulièrement préoccupantes. Publiées dans la prestigieuse revue Nature, elles mettent en lumière la rapidité de la disparition des glaciers, un phénomène qui ne cesse de s'accélérer, avec des records de perte de masse glaciaire observés en 2022 et 2023.

Une plus grande surveillance des glaciers

Pour contrer cette tendance inquiétante, les scientifiques ont mis en place une méthodologie combinant des observations satellites et mesures de terrain. Cette approche assure non seulement une grande fiabilité des données recueillies mais permet également une mise à jour régulière tous les deux ans. Ces efforts sont essentiels pour fournir des informations précises aux décideurs et au public sur l'évolution rapide de cette crise.

L'ONU a choisi 2025 comme étant l'année de la protection internationale des glaciers. Cela reflète une prise de conscience mondiale de la nécessité d'agir rapidement et efficacement pour sauvegarder ces réservoirs naturels de biodiversité et de ressources en eau. Des initiatives internationales sont désormais en cours pour intensifier la protection et la recherche dans ce domaine critique.

Rédactrice dans la finance et l'économie depuis 2010. Après un Master en Journalisme, Stéphanie a travaillé pour un courtier en ligne à Londres où elle présentait un point bourse journalier sur LCI. Elle rejoint l'équipe d'Économie Matin en 2019, où elle écrit sur des sujets liés à la consommation, la finance, les technologies, l'énergie et l'éducation.

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