Après plusieurs mois de tests concluants, l’utilisation de biodiesel B5 va être généralisée dans tout le pays. Objectifs : réduction drastique des dégagements de gaz à effet de serre et de la dépendance au pétrole étranger.
Généralisation de l’usage du biodiesel d’huile de palme
Après plusieurs mois de tests concluants, l’utilisation de biodiesel B5 va être généralisée dans tout le pays. Objectifs : réduction drastique des dégagements de gaz à effet de serre et de la dépendance au pétrole étranger.
Le ministre malais des industries agricoles et des matières premières, Datuk Hamzah Zainudin, a fait ces annonces favorables au biodiesel dès le premier jour d’août :
Des tests nous ont confirmés que l’utilisation du B5 était adaptée pour propulser les véhicules diesel. 156 stations vont distribuer ce biocarburant à partir d’aujourd’hui dans l’état de Negeri Sembilan. Ce seront ensuite dès le premier septembre 247 stations qui le proposeront à Kuala Lumpur, puis 634 supplémentaires dans l’état de Selangor. Cela montre que nous avons atteint une masse critique (…) Bien que nous encourageons les véhicules de l’administration à utiliser le B5, cela ne veut pas dire que nous n’incitons pas les véhicules privés à en faire autant !
Le B5 est un mélange constitué à 95% de diesel classique et de 5% d’agri-carburant obtenu à partir d’huile de palme. La Malaisie est le second pays de la région à l’adopter à grande échelle. Il est déjà très répandu en Indonésie. La Thaïlande a généralisé la distribution de B2 alors que les Philippines utilisent pour l’instant le mélange B1 (qualités moindres que pour le B5).
Selon le même ministre, le B5 permet de réduire de 50% les émissions de gaz à effet de serre. Un chiffre très étonnant, même si on prend en compte le fait que les palmiers dont est issue l’huile absorbent du CO2 pendant leur vie.
Quoiqu’il arrive, c’est une avancée positive. D’autant plus que le palmier malais est moins controversé que les cannes à sucre du Brésil, accusées de contribuer à la déforestation. Comme l’a rappelé M. Hamzah, cette politique découle directement de la volonté du premier ministre de réduire les émissions de CO2 du pays.