Flamanville : l’anomalie sur la cuve de l’EPR pourrait signer la fin du projet

Par GV Publié le 9 avril 2015 à 19 h 35

Mardi, L’autorité de sûreté nucléaire (ASN) révélait l’existence d’une anomalie sur la cuve de l’EPR de Flamanville. Ségolène Royal attend encore les conclusions de l’expertise mais cet incident pourrait signer la fin de cette centrale, avant même son lancement.

C’est du moins ce qu’estime l’organisation écologiste Greenpeace. A travers la voix de son chargé des questions nucléaires, Yannick Rousselet, Greenpeace a déclaré jeudi que « si les tests en cours confirment l’anomalie, et il y a de fortes probabilités qu’ils la confirment, ces EPR sont condamnés à ne pas démarrer ». Ajoutant que « jamais au monde pour le moment on a réextrait une cuve sans détruire tout ce qu’il y a autour ».

Pour l’instant, ni EDF, le maître d’oeuvre de la centrale EPR de Flamanville, ni Areva, en charge de la construction de cette cuve, n’ont voulu réagir à ces déclarations. Areva doit réaliser d’ici le mois d’octobre prochain des expertises pour confirmer ou infirmer l’anomalie. Ce qui retarde encore ce chantier, qui se traîne déjà depuis 2007.

En attendant de savoir si oui ou non il existe bien une anomalie sur cette cuve, le sort des deux autres réacteurs EPR en construction dans le monde est également en jeu. En effet, d’après l’ASN, les calottes des cuves des réacteurs construits en Chine actuellement ont été réalisées par la filiale d’Areva, selon un procédé similaire à celui de la cuve de Flamanville.

1 commentaire on «Flamanville : l’anomalie sur la cuve de l’EPR pourrait signer la fin du projet»

  • avec une bonne enveloppe et ca redémarre comme d’habitude
    magouille et compagnie

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