Dans le pays le plus friand de viande de chien, la consommation est souvent critiquée par les défenseurs des animaux. Mais le nouvel angle d’attaque contre cette habitude choquante pour le plupart des occidentaux est celui de la santé publique. Manger du chien, mauvais pour la santé ?
Faut-il arrêter de manger du chien pour la santé publique ?
Dans le pays le plus friand de viande de chien, la consommation est souvent critiquée par les défenseurs des animaux. Mais le nouvel angle d’attaque contre cette habitude choquante pour le plupart des occidentaux est celui de la santé publique. Manger du chien, mauvais pour la santé ?
Un trafic international de plusieurs millions de dollars
Selon l’OMS, de récentes épidémies de rage en Indonésie et de choléra au Vietnam seraient directement liées à la consommation de viande de chien. Le trafic de chiens venant de Thaïlande, du Cambodge et d’autres voisins vers le Vietnam est en effet réalisé sans plus d’égards pour la santé des consommateurs que pour le confort des victimes. Les chiens errants de tout un continent, non vaccinés, sont acheminés dans ce grand pays consommateur.
Le trafic international de chiens destinés à l’alimentation serait un marché de plusieurs millions de dollars. 5 millions de chiens environ sont ainsi tués pour leur viande chaque année. Alors que cette pratique était par le passé expliquée par la pauvreté du continent, dont les résidents n’avaient pas de viande de meilleure qualité à se mettre sous la dent, l’amélioration notable des conditions de vie de la classe moyenne aurait du voir le nombre de chiens mangés diminuer. Il ne fait qu’augmenter. C’est que la viande de chien est devenu un mets recherché, ayants selon ses aficionados des vertus thérapeutiques incomparables...
L'Alliance Asiatique de Protection Canine
Pour tenter d’endiguer le phénomène, plusieurs associations se sont regroupées mi 2013 pour former « l’Alliance Asiatique de Protection Canine » (AAPC). Elles réclament des mesures d’interdiction du commerce international de l’espèce.
Avec comme objectif officiel la contribution à l’amélioration de la santé publique. Une ligne d’approche qui semble porter ses fruits, puisque le ministère de la santé a déjà accepté de réunir les gouvernements régionaux et l’AAPC dès le mois d’août prochain.