Sixième ex-æquo avec la Grande Bretagne, l’Espagne continue d’attirer les capitaux verts, malgré un contexte difficile. La Chine et les États-Unis conservent la première place, suivis par l’Allemagne, l’Inde et l’Italie.
Un bonne élève en énergies renouvelables
Sixième ex-æquo avec la Grande Bretagne, l’Espagne continue d’attirer les capitaux verts, malgré un contexte difficile. La Chine et les États-Unis conservent la première place, suivis par l’Allemagne, l’Inde et l’Italie.
Volonté politique
Selon le rapport annuel Energy Country Attractiveness Indices, publié par le cabinet d’audit Ernst Young, l’Espagne perd une place par rapport à l’année précédente pour devenir le sixième pays le plus attractif en termes d’investissement dans les énergies renouvelables.
Elle reste cependant en deuxième position sur le marché de l’énergie thermosolaire (la transformation du rayonnement solaire en énergie thermique), devancée uniquement par les États-Unis.
Francisco Rahola, responsable du secteur Énergies renouvelables chez Ernst & Young, signale que si l’Espagne a perdu une place, c’est principalement en raison des projets approuvés récemment en Grande Bretagne et des dernières annonces concernant l’énergie photovoltaïque.
Concurrence verte
Le cabinet d’audit met en avant l’importance que revêt la recherche de capitaux, dans un contexte où les flux financiers sont toujours limités. Ben Warren, responsable du secteur "Énergie et Environnement", souligne que la compétition entre pays sur le marché est chaque fois plus rude, et qu’elle s’accompagne bien souvent d’une concurrence interne entre les différents acteurs nationaux.
Les principales entreprises espagnoles du secteur des énergies renouvelables ont d’ailleurs vu baisser de manière significative la valeur de leurs actions cette semaine.