Un contrat monumental de 4,5 milliards d’euros vient marquer un tournant décisif pour l’éolien en mer en France. Ce partenariat stratégique entre RTE, les Chantiers de l’Atlantique et Hitachi Energy promet de révolutionner le paysage énergétique français avec la construction de plateformes ultramodernes.
Éolien en mer : un gros développement à venir
L'annonce d'un engagement financier colossal pour le développement des parcs éoliens en mer en Normandie et à Oléron illustre l'ambition de la France de devenir un leader dans le secteur de l'énergie renouvelable. Avec une capacité accrue de 1 250 MW par plateforme, ces structures sont prévues pour être non seulement plus puissantes, mais aussi plus grandes que les installations actuelles. L'impact de ce projet s'étend au-delà des frontières, promettant presque la moitié des retombées économiques en France, notamment grâce à l'expertise des Chantiers de l'Atlantique.
Les nouvelles plateformes fonctionneront à courant continu, une technologie clé pour la transmission d’énergie sur de longues distances. Cette méthode est idéale pour les nouveaux parcs éoliens offshore, situés loin des côtes, pour capter des vents plus forts et plus constants. L'expertise d'Hitachi Energy dans ce domaine est cruciale, renforçant le rôle de leader technologique de la France dans la construction de ces infrastructures maritimes complexes.
Des investissements à la hauteur
L'accord est une aubaine pour l'économie locale, spécialement pour Saint-Nazaire où seront fabriquées ces plateformes. Cela nécessitera un doublement de la capacité de production des Chantiers de l’Atlantique, accompagné d'un investissement de près de 100 millions d’euros pour l'agrandissement des infrastructures. Environ 50% des travaux seront réalisés en France, ce qui stimulera l'emploi et renforcera le tissu industriel régional.
Le gouvernement français, sous la houlette de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, souligne l'importance de ce projet non seulement pour l'énergie, mais aussi pour l'économie du pays. L'objectif est clair : accélérer le déploiement de l'éolien en mer pour atteindre 45 GW de capacité installée d'ici à 2050, ce qui représenterait plus de 20% de la consommation électrique nationale.