A compter du 19 mai prochain, le chèque énergie s’installe dans les boîtes aux lettre des ménages les plus modestes. Il permettra de payer la facture d’énergie, mais également de faire quelques travaux de rénovation.
C’était l’une des mesures phare de Ségolène Royal. A compter du 19 mai prochain, quelques 170 000 ménages de France vont recevoir dans leur boîte aux lettres un courrier leur annonçant leur éligibilité au chèque énergie. Un chèque de l’Etat d’un montant de 150 euros en moyenne, qui pourrait les aider à payer leur facture de chauffage, mais également à envisager des travaux d’isolation.
A partir du 20 mai, la mesure sera expérimentée dans quatre départements volontaires, que sont l’Ardèche, l’Aveyron, les Côtes-d’Armor et le Pas-de-Calais, avant d’être étendu d’ici 2018 à la France entière, où quatre millions de ménages pourraient en bénéficier, dans une version qui pourra être remaniée en fonction des résultats de l’expérience de départ.
Ce chèque est censé remplacer les tarifs sociaux de l’énergie, et, selon Ségolène Royal, permettre d’augmenter le nombre de bénéficiaires de cette aide d’Etat, qui passerait donc de trois à quatre millions de foyers. Le chèque énergie pourra également servir à facturer quelques travaux, comme par exemple un changement de chaudière, ou de type de chauffage.
D’un montant moyen de 150 euros, cette aide pourra grimper jusqu’à 227 euros. Un dispositif salué de manière générale, mais critiqué sur son montant moyen, notamment par le médiateur national de l’énergie.