Les élections européennes de 2024 approchent à grands pas, et les questions environnementales sont au cœur des débats. Les candidats mettent en avant leurs propositions pour concernant l’écologie, et elles sont nombreuses, voire contradictoires. Certaines veulent réglementer l’agriculture, d’autres veulent la libérer, certains misent sur les énergies renouvelables, d’autres sur le nucléaire… Découvrez les différentes propositions.
Élections européennes : découvrez les propositions écologiques des candidats
Certains candidats aux élections européennes prônent les subventions et les aides aux agriculteurs
La liste de la France insoumise aux élections européennes, représentée par Manon Aubry, met un fort accent sur l'agriculture biologique et la transition agroécologique. LFI propose des subventions massives pour les agriculteurs biologiques et une régulation stricte des pesticides. Manon Aubry a déclaré : « Il est crucial de soutenir nos agriculteurs qui choisissent des pratiques respectueuses de l'environnement et de la santé publique. » En effet, beaucoup d'agriculteurs passés au bio se plaignent actuellement de coûts trop importants pour un retour sur investissement qui ne serait pas au rendez-vous, à cause de la diminution de consommation du bio.
Valérie Hayer, candidate de Renaissance, prône une agriculture plus compétitive tout en respectant l'environnement. Le parti propose par exemple des aides pour la modernisation des exploitations agricoles afin de réduire leur empreinte carbone. « Nous devons allier compétitivité et écologie pour assurer une agriculture durable en Europe », a affirmé Valérie Hayer.
Energie : nucléaire ou renouvelable ?
Pour Europe-Ecologie-les Verts et la France Insoumise, la priorité est d'accélérer le développement des énergies renouvelables. Leurs programmes incluent des objectifs ambitieux pour l'éolien, le solaire et la biomasse. Ainsi, ils souhaitent aller « vers un mix énergétique 100 % renouvelable à horizon 2050. » Les énergies renouvelables ont de fait besoin d'être relancées, et surtout défendues dans l'opinion, après la guerre en Ukraine qui a fait craindre des coupures de courant et a poussé le gouvernement à relancer l'industrie nucléaire.
En revanche, Marion Maréchal, de Reconquête, préfère poursuivre le développement du nucléaire, énergie bas carbone et pour laquelle la France bénéficie d'un savoir-faire unique, sans pour autant abandonner la recherche dans les énergies renouvelables. Elle met en garde contre une transition trop rapide qui pourrait fragiliser l'économie. « Nous devons diversifier nos sources d'énergie sans mettre en péril notre sécurité énergétique », a-t-elle déclaré. Elle partage en cela l'avis de François-Xavier Bellamy, des Républicains, qui considère le nucléaire comme indispensable pour une transition énergétique réussie. Il propose de renforcer l'investissement dans les nouvelles technologies nucléaires pour garantir une énergie propre et stable. « Le nucléaire est une solution essentielle pour atteindre nos objectifs climatiques », a-t-il affirmé.