Une telle accusation avait été portée par une ONG basée à New York. La société coréenne a réagit vite et bien, en réalisant un audit détaillé de ses fournisseurs chinois. Résultat : des irrégularités, mais pas de travail infantile.
Du travail infantile chez les fournisseurs de Samsung ?
Une telle accusation avait été portée par une ONG basée à New York. La société coréenne a réagit vite et bien, en réalisant un audit détaillé de ses fournisseurs chinois. Résultat : des irrégularités, mais pas de travail infantile.
Une réaction rapide et d'envergure
La lutte avec Apple se joue sur tous les fronts. Un magasin Samsung à côté de l’Apple store de l’opéra à Paris, des produits concurrents, des actions en justice, et … une lutte à distance dans le domaine de la responsabilité sociale des deux entreprises. Sur ce front, c’est bien le Coréen qui semble le plus impliqué des deux mastodontes.
Accusé en août par l’ONG américaine ‘China Labor Watch’ de coopérer avec des fournisseurs qui font travailler des enfants mineurs de moins de 16 ans, Samsung a réagi avec rapidité et envergure. 100 auditeurs ont été dépêchés début septembre dans 105 usines fournissant des produits à la société d’électronique coréenne. Les auditeurs ont travaillé sans relâche pendant près de 3 mois, et l’entreprise a publié un communiqué le 26 novembre dernier. Résultat : pas de travail infantile dans les usines partenaires. Samsung a d’ailleurs rappelé que s’il constatait de telles pratiques, la coopération avec l’usine incriminée serait instantanément terminée.
Des irrégularités constatées
Le leader asiatique des smart phones a cependant constaté des irrégularités qu’il a demandées aux fournisseurs incriminés de résoudre. Système d’amendes pour les retards et les absences, heures supplémentaires non payées et en dépassement de ce qui est prévu par la loi, conditions de sécurité non à jour, … Des pratiques qui sont tellement répandues en Chine que Samsung ne pouvait pas se permettre de les nier, tant cela aurait laissé incrédule la majorité des Chinois, qui ne connaissent que trop bien la situation…
La rapidité et le sérieux de la réaction de la société coréenne sont à saluer, et ils contrastent avec les difficultés que fait son concurrent californien à communiquer sur les conditions de travail chez ses fournisseurs chinois. Pour aller au bout de la logique, peut-être faudrait-il tout de même auditer les conditions de travail des auditeurs coréens. Leur rapidité laisse penser qu’ils ont fait des heures supplémentaires en nombre ! Les cols blancs du pays du matin calme sont en effet réputés pour se soumettre silencieusement à l’assiduité exigée d’eux !