Une entreprise de biopolymères, associée à l’université de Waikato, a découvert comment transformer du sang en plastique. Une invention qui attire déjà les promesses d’investissement.
Du sang transformé en bioplastique
Une entreprise de biopolymères, associée à l’université de Waikato, a découvert comment transformer du sang en plastique. Une invention qui attire déjà les promesses d’investissement.
Un recyclage du sang animal
« L’entreprise Aduro Biopolymers a développé une méthode innovante de production de bioplastiques, grâce aux sous-produits des industries de viande rouge et de volaille » explique Graham Shortland, directeur de l’entreprise Wallace qui a investi dans le projet.
Le premier produit créé par la compagnie est le Novatein, un bioplastique qui est aussi compétitif financièrement que les plastiques pétrochimiques. Son origine ? Le sang animal. Tout est bon pour entrer dans le marché mondial du plastique, qui vaut aujourd’hui plus d’un trillion de dollars. Les bioplastiques représentent désormais de 5 à 10 % du marché, un chiffre qui ne cesse d’augmenter.
Un produit qui devrait plaire aux consommateurs
Darren Harpur, directeur d’Aduro Biopolymers ajoute :
« Le processus de fabrication est relativement simple. Cela veut dire que le capital de départ sera assez faible et que la production du Novatein sera rentable. Il y a une demande croissante en ce qui concerne les plastiques respectueux de l’environnement mais il faut qu’ils soient à un prix correct pour les consommateurs. Nous avons confiance en cet objectif avec Novatein.»
Enfin un plastique qui ne polluera pas l’environnement
Les bioplastiques sont issus de ressources renouvelables, et sont biodégradables. Ils peuvent par exemple être recyclés grâce au processus de méthanisation et transformés en énergie, sans polluer. Ils peuvent également s’autodégrader et ne s’ajouteront donc pas aux milliers de plastiques qui polluent aujourd’hui les terres et les océans.