SPCG, un promoteur de solaire thaï, met le cap sur la Birmanie. Beaucoup de villages y sont hors du réseau électrique, et la société veut les sortir du noir grâce aux ENR. A la clé : de la lumière pour le Myanmar, des bénéfices pour SPCG et pas de pollution pour l’environnement.
Des panneaux solaires pour les campagnes du Myanmar
SPCG, un promoteur de solaire thaï, met le cap sur la Birmanie. Beaucoup de villages y sont hors du réseau électrique, et la société veut les sortir du noir grâce aux ENR. A la clé : de la lumière pour le Myanmar, des bénéfices pour SPCG et pas de pollution pour l’environnement.
Wandee Khunchornyakong, PDG du premier promoteur de centrales solaires asiatique SPCG, voit dans l’ouverture de ce nouveau marché une opportunité à saisir. Elle veut aller vite et pénétrer le pays avant les mastodontes régionaux que sont la Chine et le Japon. « La demande électrique dans ce pays explose, l’offre ne suit pas cette courbe. La capacité de production électrique du Myanmar est de 2500 MW pour 55 millions d’habitants, contre 32 000 MW en Thaïlande. Les ruraux utilisent s’ils le peuvent des groupes électrogènes diesels pour avoir l’électricité, et le pays ne dispose d’aucune offre de production photovoltaïque. Un générateur diesel coûte bien plus qu’un petit projet solaire de puissance équivalente, sans compter le carburant qu’il faut y ajouter pour l’exploitation ».
En annonçant cette nouvelle option commerciale, Wandee a expliqué que les installations proposées au Myanmar ne dépasseraient pas 2MW. Bien peu pour une société qui est habituée des grands projets : récemment, SPCG s’est associée avec une société japonaise et un partenaire saoudien, pour répondre à un appel d’offre gigantesque de ferme solaire dans la péninsule arabique. Preuve que cette société qui connaît un développement fulgurant maîtrise toute la palette des développements solaires.