En raison des températures estivales de ces dernières semaines, la présence des moustiques pourrait aller jusqu’au mois de décembre.
Le début de l'automne plutôt chaud permet aux moustiques de faire de la résistance. À vos crèmes car ils pourraient même nous faire la joie de leur présence jusqu’aux fêtes de fin d’année, souligne Le Parisien. Le responsable dans tout ça, c'est évidemment les températures particulièrement douces du mois de septembre et du début du mois d’octobre, qui ont favorisé un climat propice à la prolifération des larves.
Un phénomène rare à cette époque de l'année
Selon Stéphane Robert, fondateur du site Vigilance moustiques, ces derniers jours le sud de la France et la région Rhône-Alpes feraient face à une prolifération inhabituelle de moustiques. Cette situation a été appuyé par Gilles Bonnefond, pharmacien à Montélimar (Drôme), il détaille qu'il n'a jamais vu une saison à moustiques aussi longue et aussi chargée en insectes. Il espère que le coup de froid prévu va les fragiliser.
De plus, les autorités sanitaires s’alarment de la multiplication du nombre de moustiques-tigres, qui peut être vecteur de maladies comme la dengue et le chikungunya. Cette espèce, vivant par le passé dans le sud de la France, tend à se prendre place au nord du pays à la faveur des températures plus douces. Elle établit le plus souvent ses quartiers chez des particuliers ou dans des réserves d’eau stagnante.
Bien réagir
Afin de lutter contre la prolifération des larves, les scientifiques soulignent l’importance de certains gestes simples, tels que d’éliminer toute source d’humidité à proximité des habitations. Stéphanie Blandin, directrice de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a expliqué au Parisien, qu'il faut savoir que ceux qui nous piquent à la maison ont sûrement été élevés dans nos jardins. Une gouttière humide bouchée ou d’un fond d’eau dans une soucoupe de pot de fleurs et cela permet aux larves de s’y développer et proliférer.
Le milieu urbain avec ses caves, ses parkings et son métro n'épargne pas les villes de ces moustiques qui vivent autour de leurs eaux stagnantes.