Le marché des obligations fait partie de ces marchés qui sont en pleine explosion depuis quelques années. voyance gratuite par tchat Il représentait 4,5 milliards d’euros en 2012 contre 20 milliards aujourd’hui. Cela n’a pas échappé aux défenseurs de la transition énergétique qui voient ici un moyen de la financer grâce aux « green bonds ».
Les « green bonds » une solution idéale…
L’émission des ces obligations vertes n’est pas nouvelle mais ce qui change c’est que les industriels et les collectivités locales s’y mettent aussi. Jusqu’à présent, c’étaient des institutions telles que la Banque mondiale ou la Banque européenne qui souscrivaient ces obligations afin de financer les projets d’énergie renouvelable et de lutte contre le changement climatique.
Récemment c’est GDF SUEZ qui a lancé un « green bond » d’une valeur de 2,5 milliards d’euros en mai dernier. Les fonds d’Investissement socialement responsables (ISR) sont de plus en plus intéressés par ce type de produits financiers au même titre que les autres fonds ayant des critères ISR tels que les fonds souverains et les fonds de pension.
Dans une conjoncture ou les gouvernements peinent à trouver des moyens de financer la transition énergétique, les « green bonds » apparaissent pour beaucoup comme la solution idéales.
… Qu’il convient de crédibiliser
Bien que le marché des obligations vertes ne soit pas tout neuf, c’est l’explosion de la demande qui en fait un moyen de financement de la transition énergétique. Les investisseurs souhaitent de plus en plus à ce que leurs participations répondent à des objectifs environnementaux.
Afin de crédibiliser ces investissements et de promouvoir la transparence et l’intégrité de ce marché en plein essor, il reste aujourd’hui trois challenges à relever. Tout d’abord, il convient de renforcer la méthode d’évaluation des projets en construisant des référentiels d’évaluation. Ensuite, il faut élargir les obligations vertes aux grands projets de transition énergétique et écologique car elles restent, pour le moment, utilisées seulement dans des projets de développement durable. Finalement, il est essentiel de convaincre les émetteurs afin de pouvoir appuyer l’essor des obligations vertes.
Avec les « green bonds » on tient surement un des meilleurs moyens de financer notre transition énergétique. Ici, l’enjeu est de développer les obligations vertes et de leur donner la stature nécessaire pour que l’engouement qu’elles suscitent ne soit pas freiné par d’éventuels soupçons de greenwashing.