Un projet de recherche prétend utiliser des senseurs pour mieux comprendre la relation entre la forêt, le climat et l’atmosphère.
Des géosenseurs pour étudier l’Amazonie
Par GVadmin
Modifié le 10 avril 2012 à 11 h 29
Un projet de recherche prétend utiliser des senseurs pour mieux comprendre la relation entre la forêt, le climat et l’atmosphère.
Fruit d’un partenariat entre des scientifiques des Instituts d’Astronomie, de Géophysique et des Sciences Atmosphériques de l’Université de São Paulo, l’étude devrait contribuer au développement et à l’application de réseaux de géocapteurs capables d’effectuer un contrôle environnemental, en particulier en Forêt Amazonienne, et pourra contribuer à une meilleure compréhension des interactions entre la forêt et l’atmosphère. Il s’agit notamment de comprendre comment la forêt influence le climat et inversement ; comment le climat affecte la forêt et l’écosystème.
Celso Von Randow, chercheur à l’Institut National de Recherches Spatiales, a présenté les 11 et 12 novembre un projet dont l’objectif vise à mesurer la variabilité spatiale de la température et de l’humidité entre la forêt amazonienne et l’atmosphère. Selon lui, un des défis majeurs pour mettre en pratique le réseau de géocapteurs en Amazonie est d’en diminuer le coût, afin d’obtenir un maillage pertinent de ce territoire immense. Le second défi consiste en la gestion d’une quantité immense de données.
Nous avons besoin de développer des softwares plus puissants et plus avancés. D’un point de vue technologique, placer des senseurs en Amazonie est beaucoup plus compliqué à cause de la température, de l’humidité, des pluies et du fait de la complexité de la forêt, dit-il.
Son projet prétend mesurer les flux de CO2 et d’eau entre la forêt et l’atmosphère, entre autres aspects.
Une expérimentation pilote a déjà été réalisée dans la Mata Atlantica, au sein du Parc Régional de la Serra do Mar. Elle a permis de comprendre des caractéristiques qui font varier la température de la forêt tropicale. 200 senseurs ont collecté des données toutes les 30 secondes en moyenne. Dans le cas de l’Amazonie, le besoin en senseurs se compte en milliards.