Derrière les murs de la prison Edgar Magalhães Noronha, à Tremembé, dans la région de São Paulo, une pépinière de 7 hectares est entretenue par les détenus. Ils ont déjà contribué à produire 150 000 boutures d’espèces natives de la flore de la Forêt Atlantique.
Des détenus au secours de la forêt
Derrière les murs de la prison Edgar Magalhães Noronha, à Tremembé, dans la région de São Paulo, une pépinière de 7 hectares est entretenue par les détenus. Ils ont déjà contribué à produire 150 000 boutures d’espèces natives de la flore de la Forêt Atlantique.
Contribuer à la revitalisation de la Forêt Atlantique
Une convention entre l’Etat et la Funap, Fondation portant assistance aux détenus, permet d’utiliser cette main-d‘œuvre pour contribuer à la revitalisation de la Forêt Atlantique. Celle-ci a en effet perdu une grande partie de son patrimoine d’espèces au cours des dernières décennies. La Fondation contribue à la réinsertion sociale des prisonniers grâce à des cours, des stages, un apprentissage professionnel et des opportunités de travail rémunéré.
Une thérapie pour les détenus
Le détenu doit se trouver en régime de semi-liberté pour pouvoir travailler au sein de ce projet appelé Forêts intelligentes. Les détenus sélectionnés passent par différents cours de professionnalisation qui contribuent à la valorisation de l’individu et au renforcement de son estime de soi. “Ce travail m’a ouvert l’esprit. Je suis plus tranquille et j’apprend des choses”, affirme Elis Ribeiro da Silva.
Un autre témoignage révèle l’importance et l’amplitude de ce travail dans la vie de ces personnes. “Pendant tout ce temps où j’ai été détenu ici j’ai appris plein de choses… c’est une thérapie pour nous. Il y a plein de choses qui ont contribué à améliorer ma vie. Tous les trois jours de travail, ma peine sera réduite d’un jour, c’est une opportunité qu’on me propose et je vais la saisir” affirme Alescio Rodrigues.