Le 8 novembre, l’ONU a publié un rapport en marge de la Cop22. Ce rapport démontre un lien direct entre le réchauffement climatique et les phénomènes météorologiques extrêmes constatés entre 2011 et 2015. Ces phénomènes devraient se multiplier dans les années à venir.
Les climatologues le réaffirment, les conséquences du réchauffement climatique sont et seront terribles. Les météorologues invités à la COP22 qui a démarré le lundi 7 novembre, à Marrakech, au Maroc, et regroupait 195 pays, répètent ce constat. Ils renforcent leur propos avec un rapport publié par l’ONU, le 8 novembre.
Ce rapport se base sur 79 études, publiées entre 2011 et 2014 dans le Bulletin of the American Meteorological Society. La grande majorité de ces études met en lien le réchauffement climatique et l’activité de l’homme sur Terre et les catastrophes climatiques comme les vagues de chaleur ou les sécheresses.
L’OMM sonne l'alarme
Il est bien sûr impossible d'imputer un événement en particulier au seul réchauffement climatique. Cependant les climatologues indiquent une tendance très nette, plus le réchauffement climatique sera important et plus les catastrophes climatiques augmenteront. L’Organisation météorologique mondiale (OMM) tire la sonnette d'alarme, la possibilité de connaitre des températures extrêmes ayant été multipliée par plus de dix en quelques décennies.
Des sécheresses, des vagues de chaleur…Exemples de ce qui pourrait arriver dans les années à venir. Les États-Unis ont établi des records de température saisonniers et annuels en 2012, tout comme l’Australie en 2013.
Selon l’OMM, 2014 et 2015 ont été les années les plus chaudes jamais enregistrées. Les scientifiques pensent qu’entre 1996 et 2016, environ 11 000 épisodes extrêmes ont causé plus d’un demi-million de décès dans le monde et ont engendré plus 2 700 milliards d’euros de frais à l’humanité. Les prévisions sont mauvaises. De nombreux endroits du monde pourraient devenir inhabitables et une accentuation des dérèglements climatiques sont à prévoir.