L’Indice de Performance Environnementale (IPE), des universités de Yale et de Columbia, place le Costa Rica en cinquième position mondiale dans le domaine du développement durable, et lui décerne la première place des Amériques.
Costa Rica, le plus vert des pays d’Amérique
L'Indice de Performance Environnementale (IPE), élaboré par les universités de Yale et de Columbia, place le Costa Rica en cinquième position mondiale dans le domaine du développement durable; et lui décerne la première place des Amériques. Une prouesse qui récompense des efforts accrus pour la protection des forêts.
Pour cette édition 2012, seuls quelques pays européens peuvent rivaliser avec les bons résultats obtenus par le Costa Rica en matière de protection de la planète.
Le classement de performance environnementale publié par les universités américaines de Yale et de Columbia accorde une note de 69,03 sur 100 au Costa Rica, seulement devancé par la Suisse (76,69 points), la Lettonie (70,4), la Norvège (69,9) et le Luxembourg (69,2).
Le rapport attribue cette bonne note aux efforts consentis dans le domaine de la préservation des forêts et à la disponibilité importante en eau douce à travers tout le territoire.
Un élève exemplaire
Les auteurs de l’étude signalent que malgré ses efforts, le petits pays centraméricain ne gère pas de manière satisfaisante le contrôle de la pêche dans ses eaux. La pollution de l'air fait également partie des points faibles relevés dans leur rapport.
Néanmoins, depuis la création de cet indice en 2009, le Costa Rica a toujours figuré parmi les meilleurs élèves.
Lors de l’édition 2009, il occupait la cinquième position mondiale et la première au niveau américain. En 2011, une modification de la méthodologie adoptée par les auteurs du rapport lui avait même permis de grimper au troisième rang mondial, juste après l'Islande et la Suisse.
Pour élaborer cet indice, les experts considèrent 16 critères comprenant entre autres l'assainissement des eaux usées, l'accès à l'eau potable, la mortalité infantile, la protection des régions sauvages, l'efficacité énergétique, et la pollution de l'air et de l'eau.