Cela fait maintenant plus de deux jours que les négociateurs de la COP21 planchent sur un projet de texte, qui servira de base à l'accord final. Mercredi, en parallèle des négociations, quelques événements étaient à marquer d'une pierre blanche.
En effet, dans un appel commun, plus de 500 institutions, représentant pas moins 3 400 milliards de dollars d’actifs; ont déclaré mercredi renoncer à plusieurs investissements dans les énergies fossiles. Parmi elles, des banques, des assurances, des collectivités et toutes sortes d’établissements privés et public, qui ont donc décidé de tirer un trait, du moins en partie, sur ces énergies responsables du réchauffement climatique.
L’autre chiffre à retenir, c’est le nombre 43. Mercredi, 43 pays parmi les plus vulnérables sur la planète, en ce qui concerne le réchauffement climatique, ont également lancé un appel : l'adoption à 100% des énergies renouvelables à horizon 2050. Des Etats au premier rang desquels les Philippines, le Soudan, ou encore l’Ethiopie. Quand les pays pauvres lancent la marche à suivre.
Enfin, en ce qui concerne les négociations, difficile de savoir exactement où on en est à l'heure actuelle. Le travail principal des négociateurs se fait dans l'ombre des observateurs, puisqu'ils se réunissent à huis clos, en sous-groupes. Ces derniers sont chargés de traiter un point particulier de l'accord. C'est samedi qu'ils devront rendre leur travail, qui sera repris par les ministres lundi prochain.