Le Congo-Brazzaville mise largement sur la conservation de ses ressources naturelles pour favoriser son essor économique. Clé de la réussite : l’action concertée avec d’autres États africains.
Un pays sur la voie du développement durable
Le Congo-Brazzaville mise largement sur la conservation de ses ressources naturelles pour favoriser son essor économique. Clé de la réussite : l’action concertée avec d’autres États africains.
Assurer des moyens d'existence durables aux populations africaines est un immense défi et c’est celui que la République du Congo se propose de relever.
Sous l’égide des Nations Unies (Pnud), elle a lancé en 2009 un programme de développement prévu sur 4 ans. Un nouvel accord signé le 22 février dernier lui permettra de s’engager sur la voie du développement durable.
Récemment, des manifestations destinées à élargir son action ont eu lieu dans la capitale. Du 22 au 26 février 2010, la Commission des forêts et de la faune sauvage pour l’Afrique (CFFSA) a tenu sa dix-septième session et a profité de l’évènement pour lancer sa première Semaine des forêts et de la faune sauvage pour l’Afrique (SFFSA).
L’objectif ? Attirer l’attention des décideurs sur la contribution des forêts et de la faune sauvage à l’économie nationale et à l’amélioration des conditions de vie. Le Congo-Brazzaville espère ainsi tendre vers son "objectif du millénaire": l’éradication de la pauvreté.
Depuis plus de cinquante ans, la FAO assiste les pays africains dans leur développement. C’est maintenant au tour des États de s’impliquer directement, d’acquérir leur autonomie et transformer l’aide au développement en aide au développement durable.
Pour le Congo-Brazzaville, cette participation devrait se traduire par une contribution de 500.000 dollars, qui viendra s’ajouter à la dotation de 830.000 dollars du Pnud. Cet apport servira d’une part à cofinancer les divers volets du programme et d'autre part à multiplier le périmètre d’action : l’accès aux services sanitaires et sociaux, la lutte contre la pauvreté, la conservation de l’environnement et principalement la gestion durable des forêts…
En effet, si les efforts fournis par le pays ont déjà abouti au classement de plus de 10% de la superficie nationale en réserves et parcs nationaux, il reste beaucoup à faire pour atteindre l'objectif fixé. Agir de façon plus concertée avec les autres pays concernés est donc la nouvelle orientation du programme.
Venus de différents pays d'Afrique subsaharienne, les participants à ces journées ont partagé leurs points de vue et différents sujets ont été abordés tels que les institutions, la coopération internationale, régionale et sous-régionale, mais également l'élaboration de nouveaux outils permettant d'assurer une meilleure gestion durable des ressources forestières et fauniques.