En coopération avec les États-Unis, le Mexique va mesurer les quantités de polluants atmosphériques rejetés par les cargos en haute mer. À la clé, une éventuelle entrée dans l’ECA, une zone de contrôle des émissions mise en place en Amérique du Nord.
Des combustibles plus propres pour les navires
En coopération avec les États-Unis, le Mexique va mesurer les quantités de polluants atmosphériques rejetés par les cargos en haute mer. À la clé, une éventuelle entrée dans l’ECA, une zone de contrôle des émissions mise en place en Amérique du Nord.
Afin de démontrer que l’utilisation de combustibles à faible teneur en soufre permet de diminuer de manière significative les rejets des navires marchands, notamment d’oxydes de soufre et de particules fines, le Mexique va mesurer les émissions atmosphériques d’un cargo tout au long de son trajet à travers le Golfe du Mexique.
Le projet, baptisé Changement de Combustibles dans le Golfe du Mexique, est mené conjointement par le secrétariat à l’Environnement et aux Ressources naturelles du Mexique et par l’Agence de Protection Environnementale des États-Unis.
Le navire commencera son parcours avec des combustibles traditionnels, puis utilisera des carburants à faible teneur en soufre, afin de pouvoir comparer les quantités de polluants libérées selon les produits brûlés.
Les fuels classiques contiennent de 25 à 40 fois plus de soufre que ceux à faible teneur, et permettent de réduire d’environ 90% les émissions de particules fines et d’oxydes de soufre.
L’Organisation Maritime Internationale (OMI), sur demande du Canada et des États-Unis, a déjà accepté l’établissement d’une zone de contrôle des émissions atmosphériques des navires marchands (l’ECA), dont le but est de protéger les écosystèmes marins et côtiers.
En tant que signataire de la convention internationale visant à prévenir la pollution due au transport maritime (MARPOL), le Mexique est tenu de prendre des mesures afin de réduire la pollution engendrée par ce secteur.
La collecte d’informations effectuée grâce à ce projet servira peut-être ainsi à appuyer une éventuelle adhésion du Mexique à la zone de contrôle des émissions d’Amérique du Nord.