Phénomène global, le tourisme confronte un paradoxe : source de plaisir et de découverte, il devient simultanément un acteur majeur du réchauffement climatique. L’utilisation prédominante de l’avion et de la voiture par les voyageurs accentue chaque année leur empreinte écologique.
Climat : le tourisme, un poids pour la planète
Voitures et avions, champions des émissions
Le désir de visiter des sites tels que la tour Eiffel incite des millions de touristes à voyager loin de chez eux, majoritairement par les airs ou sur la route. Ces modes de transport, favorisés pour leur commodité et leur rapidité, sont de véritables accélérateurs d'émissions de CO2, contribuant au bilan carbone mondial. La dépendance à ces moyens de transport se traduit par une augmentation constante du nombre de vols et de trajets en voiture chaque année, exacerbant ainsi leur impact sur l'environnement. Le tourisme s'avère ainsi néfaste pour l'environnement.
L'attrait pour l'exotisme et la découverte de cultures étrangères se heurte à une prise de conscience croissante des impacts environnementaux. Cette dualité est illustrée par l'expérience d'une touriste indienne à Paris, réaliser son rêve tout en reconnaissant l'empreinte écologique de son périple. Malgré la conscience des dégâts, le dilemme demeure: comment voyager sans avion ?
Vers un tourisme responsable
L'industrie du tourisme, en pleine expansion, voit ses émissions de gaz à effet de serre augmenter de manière alarmante. Elle représente aujourd'hui 9 % des émissions mondiales comme le rappelle FranceTVinfo, avec une croissance annuelle de 3,5 % au cours des dix dernières années, une tendance opposée à l'objectif de réduction nécessaire de plus de 10 % par an pour limiter le réchauffement. L'urgence climatique force le secteur touristique à se réinventer. Promouvoir le tourisme durable, encourager les voyages en train pour des distances plus courtes et investir dans les technologies de transport propre sont parmi les solutions envisagées pour atténuer les effets nocifs du tourisme sur l'environnement.
Des gîtes et des fermes écologiques se développent tout comme les écolodges qui proposent de respecter davantage la nature. Ce type d'hébergements touristiques est conçu pour avoir un impact minimal sur l'environnement en réduisant l'usage de l'eau, en remplaçant les piscines par un accès direct à la mer ou encore réduisant le changement des serviettes par exemple. Certains habitats sont également construits pour s'harmoniser avec la nature.