Lors du sommet du G20 à Rio de Janeiro, le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a marqué les esprits avec un appel vibrant à ne pas diminuer les efforts pour combattre le changement climatique, tout en gérant les tensions géopolitiques exacerbées par la guerre en Ukraine.
Climat : Lula demande de maintenir la pression pour réussir les négociations
Le président brésilien évoque un « combat pour la survie »
En plein sommet, le président brésilien Lula a insisté sur la nécessité de ne pas reporter les responsabilités climatiques futures, notamment en préparation de la COP30 prévue en Amazonie. Il souligne que les efforts actuels ne doivent pas faiblir, même si les discussions à Bakou sur la COP29 sont encore en cours. « Même si plus aucun arbre n’est arraché, l’Amazonie restera menacée si le reste du monde ne remplit pas sa mission de contenir le réchauffement climatique », a déclaré le président Lula dans des propos partagés par L’Opinion.
Le discours du président a été renforcé par les commentaires du président américain Joe Biden, qui a rappelé que le changement climatique représente « la plus grande menace existentielle pour l'humanité ». Ensemble, ils ont poussé pour une mobilisation accrue, spécialement des nations développées, pour atteindre la neutralité carbone bien avant 2050.
Réponse de Moscou aux tensions militaires
Le sommet a également abordé la finance climatique, une question capitale où les leaders ont reconnu la nécessité d'augmenter les investissements pour combattre le réchauffement global. Le G20, composé de 19 nations ainsi que de l'Union européenne et de l'Union africaine, représente 85 % du produit intérieur brut global et 80 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Toutefois, les discussions ont révélé des divergences sur qui devrait supporter le fardeau financier de cette transition écologique.
Parallèlement, la guerre en Ukraine a également été un sujet brûlant, avec des échanges tendus suite aux accusations de Volodymyr Zelensky contre l'inaction des G20 face aux menaces nucléaires russes. Sergueï Lavrov, représentant la Russie au G20 à Rio, a annoncé des mesures de rétorsion face aux récentes attaques ukrainiennes, soulignant l'escalade du conflit due à l'implication américaine. De son côté, Vladimir Poutine a réagi en signant un décret qui augmente les capacités de la Russie à utiliser l'arme nucléaire, intensifiant ainsi les tensions régionales.