La marque japonaise cultive son image verte auprès des consommateurs chinois. Après la Prius et la Camry hybride, Toyota sort une usine aux plus hauts standards environnementaux. Avec un investissement important : 160 millions de yuans pour les seuls équipements de réduction des émissions.
une usine HQE pour Toyota
La marque japonaise cultive son image verte auprès des consommateurs chinois. Après la Prius et la Camry hybride, Toyota sort une usine aux plus hauts standards environnementaux. Avec un investissement important : 160 millions de yuans pour les seuls équipements de réduction des émissions.
La seconde usine de Toyota à Canton sera respectueuse de l’environnement. Située près du port de Nansha, au sud de la municipalité cantonaise, l’usine promet de mériter son titre d’usine la plus verte de Chine.
Ce sera la première unité de production automobile qui recyclera 100% de l’eau utilisée. Le bâtiment de la cantine du personnel sera recouvert de panneaux solaires, permettant d’économiser 30 tonnes par an de rejets de CO2 dans l’atmosphère. Les équipements de production permettront de réaliser de substantielles économies d’énergie. Ainsi, dans l’atelier d’estampage, Toyota va introduire des presses à servomoteur. Moins gourmandes en énergie, elles permettront de faire une économie équivalente à une réduction de 30% des rejets de CO2 par rapport aux presses mécaniques classiques.
Le vice-directeur de Toyota Chine Feng Xingye, confirme l’engagement de la marque pour le développement durable.
La démarche développement durable de Toyota Chine ne se fait pas uniquement au niveau des usines. Elle inclut aussi le développement de produits plus verts et la prise en compte du réseau de distribution.
Au niveau des produits, on retiendra la sortie du modèle Camry hybride en avril dernier, avec une réduction de 40% de la consommation par rapport au modèle classique. Au niveau du réseau de distribution, Toyota réalise systématiquement des audits environnementaux avant l’ouverture de nouvelles concessions en Chine, et ce depuis août 2007.
Cependant, cette politique a un coût. Les investissements dans la réduction des émissions de l’usine numéro 2 se montent à 160 millions de yuans (plus de 19 millions d’euros). Pour Feng Xingye, le jeu en vaut la chandelle.
Les économies générées ne permettront pas forcément de rentabiliser l’investissement. Cependant, Toyota a placé le développement durable au plus haut de ses priorités stratégiques. Cette démarche est donc normale pour une telle entreprise.
Sans doute le constructeur japonais escompte-t-il des retombées indirectes en terme d’image pour cette stratégie durable.